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D’après une étude réalisée par Ipsos pour Le Projet Voltaire, les problèmes d’expression écrite et orale constituent un frein à l’embauche d’un chercheur d’emploi. Cette tendance suit une courbe ascendante depuis la pandémie du coronavirus et de la popularisation du travail à distance.
Durant un entretien, les recruteurs remarquent souvent les fautes de français réalisé par les candidats. Plus de 80 % des employeurs interrogés dans l’Hexagone décèlent des problèmes d’expression écrite ou orale de leur personnel et de leur futur salarié. Ces lacunes constituent une mauvaise note pour les fautifs, mais également pour la société.
Près de 95 % des décideurs estiment que ces problèmes d’expression ont
« des répercussions très importantes sur leur crédibilité et leur efficacité professionnelle, et par conséquent sur la réputation, la productivité, et même la performance financière des entreprises », d’après les sondés. Les employeurs sont donc « de plus en plus attentifs » à l’orthographe « parce qu’ils ont conscience que cela leur porte préjudice », selon Mélanie Viénot, présidente du projet Voltaire.
En tenant compte du baromètre, les instigateurs de l’enquête ont établi un classement des principaux éléments du recrutement. Et sans surprise, la qualité de l’expression écrite et orale et l’absence de fautes dans les écrits figurent parmi les critères essentiels aux côtés de la motivation, « l’expérience professionnelle et la formation initiale ». Afin d’éviter une entrave à leur embauche, les candidats doivent donc savoir manier l’art de l’expression écrite et orale ainsi que les pièges du français dans leur rédaction.
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