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Malgré la bonne intention des différents pays, le rapport rendu public mardi 26 octobre par le programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) a constaté que l’objectif de limiter la température à +1,5 °C semble impératif à atteindre.
À quelques jours de la conférence sur le climat COP26, l’ONU insiste sur la nécessité de respecter les promesses données durant la COP 21 dans un compte-rendu. Maintenir le réchauffement bien en dessous de +2 °C, voire à +1,5 °C en comparaison avec l’ère préindustrielle, « reste important », souligne en conclusion les auteurs du rapport.
« Il y a eu des progrès (…), mais nous sommes très loin de là où nous devrions être », déclare à l’AFP Anne Ohloff, une des responsables du rapport. Les premières « contributions déterminées au niveau national » (CDN) des quelque 200 signataires de l’Accord de Paris orientaient ainsi le pays de la planète en direction d’un réchauffement de +3 ou 4 °C.
« Les efforts internationaux, tels que l’accord de Paris, visent à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Mais les experts affirment que les pays n’en font pas assez pour limiter le dangereux réchauffement de la planète » comme le souligne le site cfr.org. Le PNUE attend donc beaucoup de la COP 26 « Pour avoir une chance de limiter le réchauffement de la planète à +1,5 °C ». Pour l’instant, les projections de la production mondiale de charbon, de pétrole et de gaz étaient plus du double de celles qui sont en phase avec une restriction du réchauffement à +1,5 °C.
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