Société
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5 mars 2021 17 h 34 min

À cause du Covid 19, la collecte des Restos du cœur devient « vitale »

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La collecte des Restos du coeur devient cette année vitale à cause de la crise sanitaire et économique du covid-19.

La collecte des Restos du cœur prend cette année une dimension “vitale” à cause de la crise sanitaire et économique du covid-19. Cette crise se traduira en une “hausse significative” des bénéficiaires de denrées alimentaires et de produits d’hygiène.

La collecte des Restos du cœur

Les Restos lancent vendredi 5 mars leur collecte nationale dans les supermarchés, qui s’achèvera dimanche 7 au soir. « Cette année la collecte est très importante, parce que le contexte est incertain. Également, on sort d’une année très très compliquée ». C’est ce que Patrice Douret, le président de l’association, souligne.

« Ce qui inquiète l’association est l’augmentation significative du nombre de personnes qu’elle devra accueillir. Leurs besoins sont différents, et cela fait que la collecte devient essentielle et absolument vitale », Douret ajoute.

La crise engendrée par le covid-19 a plongé de nombreuses personnes dans la précarité, avec de longues files d’attente devant des centres de distribution d’aide alimentaire à Paris et dans d’autres villes de France. L’association veut aider ces personnes, en leur donnant denrées alimentaires et de produits d’hygiène.

Les nombres de l’association

Dans la précédente campagne en 2020 l’association avait récolté 7.400 tonnes de denrées, l’équivalent de sept millions de repas. Cette année, l’association espère dépasser cet objectif, et donc aider plus de personne qui vivent un moment très difficile.

Les Restos, nés d’une “petite idée” de Coluche il y a 35 ans, doivent également composer avec 4 à 5 millions d’euros de manque à gagner lié à la perte des recettes de billetterie. Le concert annuel des Enfoirés a été enregistré sans public en raison de l’épidémie de coronavirus. Selon une étude publiée en février 2021, plus de 2,1 millions de personnes bénéficient de l’aide alimentaire, et plus de la moitié (51 %) des personnes aidées déclarent y avoir recours depuis moins d’un an.

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