Les jeunes appellent à une action rapide pour régler la crise climatique, un mois avant la conférence COP26 à Glasgow.
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Selon les organisateurs de Fridays For Future Italie, environ 50 000 personnes participent à l’événement climatique du 1er octobre à Milan. La procession est menée par Greta Thunberg.
Fridays for future : 50 000 personnes à Milan avec Greta Thunberg
Les jeunes appellent à une action rapide pour régler la crise climatique, un mois avant la conférence COP26 à Glasgow. Après deux années de pandémie, pendant lesquelles il n’était possible de manifester que sur internet, les jeunes retournent dans la rue.
Après la manifestation de vendredi dernier à Berlin, Greta Thunberg se dirige vers Milan à la tête de 50 000 personnes. « Dans l’après-midi, ils seront 100 000 », prédisent les organisateurs.
Fridays for future : la jeunesse déterminée
« Le monde se réveille et le changement arrive, que vous le vouliez ou non » Greta Thunberg a déclaré au tribunal de l’ONU il y a deux ans.
« Nous serons toujours plus » promet Frida (24 ans, étudiante) et plusieurs autres jeunes. « Nous devons ramener l’attention sur le problème immense que représente la crise climatique » ajoute Maria (15 ans) « Nous sommes tellement heureux d’être de retour dans la rue ».
En tête du cortège, Greta et la militante ougandaise Vanessa Nakate, venues à Milan à l’occasion d’une réunion de 400 jeunes du monde entier réunis par l’ONU pour donner leur vision de la bataille climatique avant la COP26 de Glasgow.
Fridays for future : Milan accueille le changement pour le climat
La manifestation a lieu à Milan, en Italie, où les ministres de dizaines de pays sont réunis pour une réunion préparatoire à la COP26.
Le secrétaire général des ONU a lancé hier un appel urgent à l’action pour limiter le réchauffement à +1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle, objectif le plus ambitieux de l’accord de Paris. Il souligne aussi que COP26 est la conférence sur le climat la plus importante depuis l’accord de Paris de 2015. Et j’espère que les grands du monde ont appris à écouter entre-temps.
« Je ne saurais trop insister sur le fait que le temps nous manque. Des points de bascule irréversibles se rapprochent de façon alarmante » a déclaré le Secrétaire général des ONU. Mais « Nous avons un pouvoir immense. Nous pouvons soit sauver notre monde soit condamner l’humanité à un avenir infernal »
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