Une enquête a été ouverte au Royaume-Uni afin de déterminer dans quelle mesure Facebook était autorisé à mener une vaste étude des utilisateurs de son réseau social.
l’ICO, l’équivalent de la Cnil en France, souhaite savoir si Facebook avait le droit de manipuler les publications de près de 700 000 membres de son réseau social , qui avait pour objet de déterminer la manière dont les émotions humaines se propagent à travers ce type de réseaux.
Cette étude réalisée conjointement avec l’université de Cornell à San Francisco tendait à démontrer que les états émotionnels sont communicatifs et peuvent également se transmettre par contagion, faisant ainsi ressentir aux autres personnes amis sur Facebook les émotions de manière inconsciente.
Or, pour réaliser cette étude, Facebook n’avait pas demandé l’autorisation à ces 700 000 personnes, lorsque l’information a été révélée au grand public, Facebook a justifié sa démarche expliquant qu’ils avaient respecté les conditions d’utilisation de son service accepter par les membres du réseau social lors de leur inscription.
Facebook devra maintenant répondre aux questions de l’autorité chargée de la protection des données personnelles au Royaume-Uni.
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