Google affirme que d’ici 2030, il sera possible de connecter nos cerveux à des serveurs cloud.
Lors d’une interview au Wall Street Journal, le directeur du département ingénierie de Google, Ray Kurzwell, a expliqué que d’ici 2030 les CPU des ordinateurs seront certainement de la taille d’une cellule sanguine et qu’il sera donc possible, entre autres choses, de connecter le néocortex d’un être humain directement à des serveurs cloud. Selon lui, une telle technologie permettra par ailleurs de protéger plus efficacement notre système immunitaire.
Les prévisions de l’ingénieur sont pour le moins inquiétantes, quand on sait ce que Google est en mesure de réaliser à l’heure actuelle, et intéressantes. Il estime ainsi qu’il sera possible « d’étendre » nos capacités mentales par le biais d’une connexion à des serveurs distants qui seraient en mesure d’envoyer des données de tout type à notre cerveau. Il envisage également la possibilité de connecter les cerveaux des êtres humains entre eux.
Selon lui, l’évolution de l’espèce humaine passera nécessairement par l’intégration de technologies de cet acabit à notre système biologique.
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