Cliquer sur un bouton « J’aime » sur Facebook faite partie du droit à la liberté d’expression désormais protégé par la constitution américaine, a jugé mercredi 18 septembre une cour d’appel fédérale.
Dans un conflit qui opposait un employé des services d’un shérif de Virginie, après avoir « liké » la page d’un opposant politique de son employeur, la cour d’appel fédérale de Richmond a estimé que « son acte peut être assimilé à un moyen d’expression ».
« En somme, ‘aimer’ la page (Facebook) d’un candidat politique signifie que l’on approuve ce candidat et que l’on soutient sa campagne en associant son nom à ce dernier. De cette façon, il s’agit de l’équivalent sur internet d’une pancarte politique que l’on mettrait dans son jardin, ce que la Cour suprême a clairement défini comme un moyen d’expression », indique le rapport de plus de 80 pages de la cour.
Le syndicat américain des libertés civiles (ACLU) s’est félicité de cette décision de justice, estimant que le fait de « liker » une page « exprime un message clair — reconnu par des millions d’utilisateurs de Facebook tout comme des non-utilisateurs — et constitue un moyen d’expression net et symbolique qui justifie une protection constitutionnelle ».
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