Apple affirme dans un communiqué de presse ne pas avoir donné d’accès à ses serveurs aux agences gouvernementales dans le cadre du programme PRISM.
Alors que le scandale de la mise sous surveillance des communications électroniques mondiales par la NSA, baptisé PRISM, continue de s’étendre un peu partout sur la planète, la firme Apple a assuré ses utilisateurs n’avoir jamais permis à la NSA, ou toute autre agence gouvernementale, d’avoir accès direct à ses serveurs.
Dans cet effort de transparence, la de Cupertino a révélé le nombre de requêtes qu’elle a reçu d’organismes gouvernementaux ces six derniers mois et qu’elle établit entre « 4000 et 5 000 demandes« sur un total d’environ 10 000 comptes utilisateur ou terminaux.
Apple précise que ces demandes concernaient des cas de délits de vols, de disparition de personnes, d’atteintes à la sûreté de l’Etat ou encore dans le cadre d’affaires criminelles.
La société indique traiter chaque requête de manière individuelle et ne fournir que le strict minimum d’informations aux autorités. Apple précise par ailleurs que les applications iMessage ou Face Time ne sont pas concernées par ces requêtes étant donné le cryptage en place. D’autre part, Apple assure que les données de géolocalisation des utilisateurs de Plans ou de Siri ne sont pas stockées sur leurs serveurs.
Je pense que c’est une bonne chose que Apple ait fait ce communiqué, car personne n’aimerait ressentir la sensation d’être constamment surveillée alors qu’elle n’a commis aucun délit. Au moins, cette fois-ci les choses sont claires et nous comptons tous sur la bienveillance de Apple de protéger les données utilisateurs sur chacun des clients.