Titrée à Paris en 2002, Serena Williams a renoué avec la victoire à Roland-Garros en remportant ce samedi la finale des Internationaux de France au détriment de la tenante du titre Maria Sharapova (6/4, 6/4), au terme d’une finale bien maîtrisée.
La patronne, c’est elle. Onze ans après sa première victoire à Roland-Garros face à sa sœur Venus, l’Américaine Serena Williams est redevenue ce samedi la reine de la terre battue parisienne. Grande favorite du tournoi, la n°1 mondiale n’a pas laissé passer sa chance contre la Russe Maria Sharapova, lauréate en 2012 et battue après 1h46 de jeu (6/4, 6/4).
Impressionnante depuis l’ouverture de la quinzaine mais bousculée en quarts de finale par Svetlana Kuznetsova, Serena Williams réalise pourtant un début de partie poussif, au contraire de son adversaire qui prend les devants et mène 2 jeux à 0 et se procure une occasion de se détacher. Mais en championne, la joueuse américaine inscrit quatre jeux de rang avant de conclure la première manche en 51 minutes.
16e titre en Grand Chelem pour Serena
Incisive sur ses frappes en fond de court, surtout en coup droit, agressive (29 coups gagnants) et très performante sur son engagement (10 aces, 77 % de réussite sur sa première balle), Serena Williams n’a fait que confirmer sa domination lors du second set. Sûre de sa force, la reine du circuit féminin se permet même le luxe de boucler l’affaire grâce à trois aces sur son ultime jeu de service.
Un an après s’être inclinée dès le 1er tour face à la Française Virginie Razzano, elle a pris une sacrée revanche et inscrit son nom pour la deuxième fois au palmarès de Roland-Garros, après 2002, remportant ainsi le 16e tournoi du Grand Chelem de sa carrière. Plus que jamais numéro une mondiale, la protégée de Patrick Mouratoglou poursuit sur sa lancée d’une année exceptionnelle (44 victoires, 6 titres). Pour Maria Sharapova, sa série noire face à la cadette des soeurs Williams se confirme car depuis 2004, la joueuse russe ne sait plus comment faire pour battre l’Américaine. Il va falloir attendre encore un peu.
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