Une action concertée contre le géant de la recherche Google sera engagée par les autorités de protections de la vie privée de six pays européens, dont la CNIL pour la France.
En octobre 2012, Google s’était vu demander par les 27 autorités européennes de protection des données de modifier les règles de confidentialité sous quatre mois, au risque « d’engager une action répressive« . « A l’issue de ce délai, Google n’a adopté aucune mesure concrète« , a fait savoir la Commission française de l’informatique et des libertés (CNIL).
La CNIL, qui avait supervisé une réunion avec des représentants de Google le 19 mars dernier en présence de six autres autorités européennes, n’était pas parvenue à trouver d’accord avec la firme de Mountain View.
Une utilisation des données personnelles trop obscure
Google n’aurait pas apporté les modifications nécessaires demandées par les autorités de protection des données. Une nouvelle fois, « à l’issue de cette réunion, aucun changement n’a été mis en oeuvre« , a indiqué la CNIL.
En conséquence, les six autorités représentant la France, l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie, le Pays-Bas et le Royaume Uni « ont décidé d’engager ce jour, 2 avril 2013, et chacune en ce qui la concerne, des actions (enquête, contrôles, etc.)« .
Le reproche fait à Google est d’avoir fusionné plus de 60 services proposés par le moteur de recherche (Gmail, Google+, Picasa, etc..) et d’avoir unifié ces règles d’utilisation sans que l’utilisateur ne sache exactement ce qui serait fait de toutes ces données privées. Les autorités avaient demandé au groupe « une information plus claire et plus complète sur les données collectées » afin d’en connaître leur « finalité« .
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