Le débat autour du budget 2025 se fait de plus en plus tumultueux à la Chambre des députés, avec un prochain défi majeur pour le gouvernement fixé au mercredi 30 octobre – l’inspection des fonds alloués aux militaires par la commission de défense. La loi de programmation militaire (LPM), qui prévoit la distribution graduelle d’environ 400 milliards d’euros aux forces armées jusqu’en 2030, semble déjà menacée par divers issues malgré son ampleur sans précédent. Cela pourrait entraîner le mécontentement de nombreux législateurs.
Le 15 octobre, le ministère de la défense affirmait encore dans un communiqué détaillé que le projet de loi de finances (PLF) pour 2025 correspondait à la LPM, votée en 2023, avec un budget de 50,5 milliards d’euros. Cependant, l’absence de limites sur le budget total – l’une des rares échappatoires institutionnelles exemptées des économies de l’exécutif – ne protégera pas les forces armées contre de lourds questionnements. Un paradoxe issu de plusieurs problèmes de gestion ignorés lors de la création de la LPM qui reviennent désormais de manière explosive.
Le principal problème concerne le financement des opérations extérieures (Opex), des négociations complexes sont prévues. Depuis des années, le ministère n’alloue qu’environ la moitié du coût réel des opérations, laissant les dépassements de coûts – jugés imprévisibles – dépendre en partie de la solidarité interministérielle. Cette stratégie se trouve maintenant directement confrontée à la crise politique provoquée par la dissolution de la Chambre des députés en juin.
« Solidarité interministérielle »
Dans le projet de loi de finances (PLF) 2025, seulement 570 millions d’euros sont alloués aux opérations extérieures (Opex), comparativement aux 800 millions initialement prévus dans la loi de programmation militaire (LPM). Cependant, depuis une décennie, le supplément de coût de ces opérations a systématiquement excédé le milliard d’euros. En 2024, en dépit d’une réduction significative de la présence militaire en Afrique, les frais liés aux opérations n’ont cessé de croître, notamment en raison de renforts déployés en Jordanie, en Méditerranée orientale et en mer Rouge, suite aux effets de la guerre entre Israël et le Hamas débutée fin 2023.
Le budget du PLF 2025 ne comprend pas les coûts liés à l’engagement militaire français à l’Est (en Roumanie, Estonie et Pologne). Les dépenses associées aux forces opérationnelles dans ces zones sont actuellement considérées séparément, comme de simples « missions opérationnelles ». En 2023, ces déploiements ont néanmoins engendré un coût supplémentaire de 560,5 millions d’euros, qui devrait rester stable dans le futur, selon un rapport de la Cour des comptes paru en avril.
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