Selon un rapport publié le 24 octobre par la préfecture de Martinique, des dizaines de personnes ont monté plusieurs bouchons routiers pendant la nuit, obligeant les autorités à utiliser la force pour les démanteler. Les villes touchées comprenaient le centre-ville de Fort-de-France et les régions limitrophes de Schoelcher et Saint-Joseph. Les obstructions à la circulation à Case-Pilote et Saint-Joseph continuent de perturber le trafic.
En outre, deux stations-service ont été pillées et cinq magasins dans un centre commercial à Schoelcher ont été vandalisés et cambriolés. Pour réprimer les violences qui ont éclaté lors d’une manifestation contre le coût élevé de la vie, un couvre-feu est maintenu sur l’île des Caraïbes de minuit à 5 heures du matin jusqu’au 28 octobre. Depuis le début de ces violences, 153 personnes ont été appréhendées.
Malgré l’accord conclu la semaine précédente pour réduire les prix de milliers d’aliments de 20% en moyenne, le collectif « Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéens » a exprimé son insatisfaction. Ce groupe à l’origine de la manifestation est particulièrement mécontent de la répression de la police envers les personnes vulnérables, dont celles en situation de handicap. Ceci faisait suite à une opération controversée menée par la gendarmerie à Case-Pilote.
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