Catégories: Politique
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18 octobre 2024 3 h 49 min

Budget 2025 : taxe électricité supprimée

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Gérard Larcher, le président du Sénat, exprime ses inquiétudes en suggérant que toutes les informations n’ont pas été dévoilées quant à la situation financière. Il considère que Bruno Le Maire et Emmanuel Macron ont choisi de ne pas tenir compte des avertissements. « Des questions se posent concernant l’authenticité des informations qui nous ont été partagées à l’automne 2023 et ce qui nous a été communiqué au printemps », a déclaré Larcher, faisant référence à la gestion des fonds publics et à l’augmentation du déficit. Pour mémoire, le déficit a été fixé à 6,1 % du PIB cette année, et non à 5,1 %, comme l’avait prévu l’ancien gouvernement en avril.

Larcher a poursuivi en mentionnant que le comité d’enquête de l’Assemblée Nationale donnera ses résultats, tandis que le Sénat a déjà mené une enquête pour comprendre la disparité de 50 milliards entre les prévisions budgétaires du gouvernement à l’automne 2023 et la réalité en automne 2024. Il s’est également félicité de la conversion de la commission des finances de l’Assemblée nationale en commission d’enquête sur le déficit public.

Le président du Sénat a exprimé ces doutes, arguant que l’ancien ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, ainsi que le président de la République, ont ignoré les signaux d’alarme concernant le déficit et les dépenses publiques.

M. Larcher, affilié aux Républicains (LR), a réitéré son appui au gouvernement dirigé par Michel Barnier, également de LR, et soutenu le projet de budget qu’il a introduit, malgré les critiques éventuellement de son propre côté concernant l’augmentation de certaines taxes et de l’imposition des ménages les plus riches. «La priorité doit être la diminution des dépenses publiques, pas l’accroissement des taxes, mais l’obligation d’appliquer les deux en vue de 2025 est évidente», dans le cadre de l’économie française, a affirmé M. Larcher.

Le Président du Sénat a aussi exprimé son appui au ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, sur la question de l’immigration, tandis que l’ex-président des sénateurs LR a déclaré récemment qu’aucune solution ne devrait être exclue concernant l’idée de déplacer les migrants illégaux hors de l’Union européenne (UE). M. Larcher a insisté sur le besoin d’une nouvelle loi sur l’immigration à l’horizon 2025, les mesures de la loi précédente, adoptée l’année dernière, ne sont pas toutes encore en action, allant ainsi à l’encontre de l’opinion de l’ancien Premier ministre, Gabriel Attal.

«Il est nécessaire d’avoir une loi plus copieuse. Une loi sur l’immigration a déjà été votée par nous, elle a été censurée majoritairement pour des raisons formelles, donc une révision du texte est indispensable. Nous avons besoin d’une politique d’ajustement des mouvements migratoires exhaustive qui nous offre les moyens d’agir », a précisé le président du Sénat.

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