La discussion concernant le budget pour l’année 2025 débutera le mercredi 16 octobre à l’Assemblée nationale. Charles de Courson, le représentant centriste de Marne et membre du groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires, ainsi que le rapporteur général du budget, est d’avis que la proposition budgétaire du gouvernement ne reflète pas exactement la réalité. De plus, il est convaincu que le projet sera refusé tel quel.
Lorsqu’on l’interroge sur son sentiment concernant l’évaluation du projet de budget pour 2025, sa réponse est que le Premier ministre a courageusement admis que la situation budgétaire est » extrêmement sérieuse « . Il est le premier à faire cette reconnaissance, après sept années de gestion financière macroniste, qu’il estime avoir été inefficace. Cependant, la présentation du gouvernement ne correspond pas tout à fait à la réalité.
Concernant les incohérences dans le projet budgetaire, il souligne que l’hypothèse de croissance adoptée dans le budget est loin d’être solide. Le gouvernement espère une croissance de 1,1 % hors inflation en 2025, sans tenir compte des possibles impacts des mesures de rigueur prévues. Selon lui, le plan Barnier risque d’avoir un sérieux effet dépressif sur l’économie et la croissance pourrait ne s’élever qu’à 0,6 % ou 0,7 %, d’après le Haut Conseil des Finances Publiques. Cela pourrait également entrainer une réduction des recettes escomptées. C’est ce qui le préoccupe le plus.
Il pointe également que le projet de budget pourrait ne pas rester fidèle aux annonces déjà faites.
Le gouvernement prétend qu’il effectuera un effort de 60 milliards d’euros, divisé entre les réductions de dépenses d’un peu plus de 40 milliards d’euros et les augmentations d’impôts de 20 milliards. Cependant, il a catégorisé certaines augmentations de revenus comme des réductions de dépenses, totalisant 10 milliards d’euros. En insérant ces mesures dans la bonne colonne, on obtient plutôt un équilibre de 50% d’augmentations fiscales et 50% de réductions de dépenses. De plus, toutes ces valeurs sont basées sur un « scénario tendanciel » hypothétique. En comparant le budget annuellement, comme d’habitude, il apparait qu’un tiers des dépenses ont été réduites et les deux tiers restants sont des augmentations des prélèvements obligatoires ; c’est le contraire exact de ce que présente le gouvernement.
Est-ce que ce budget impose trop d’impôts?
Lorsque Michel Barnier m’a offert le poste de ministre du budget, j’ai insisté sur l’importance de quelques mesures de justice fiscale limitées, mais la priorité devrait être de diminuer les dépenses. Nous sommes champions en termes de prélèvements obligatoires en Europe, rivalisant avec le Danemark, à la différence que leur budget est équilibré. C’est ici que réside le problème principal. Dans ce budget, les dépenses sont toujours excessives. Ce n’est pas de l’austérité. Il s’agit principalement d’une augmentation des impôts, dont le montant exact reste d’ailleurs incertain.
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