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7 octobre 2024 14 h 49 min

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Dans une tentative de contrôler l’escalade du déficit public, le gouvernement envisage d’introduire une taxe sur les rachats d’actions. Cette stratégie, décidée lors d’une réunion interministérielle le 23 septembre, a été envoyée au Conseil d’État pour approbation.

Le budget français de 2025 sera entièrement conforme aux normes européennes, comme indiqué par Bercy. À paraître jeudi, le budget « respectera pleinement les nouvelles directives budgétaires européennes », a déclaré le ministre des finances, Antoine Armand, avant une réunion avec ses pairs de l’Union européenne à Luxembourg lundi.

« Nous avons établi le budget pour renforcer la souveraineté financière et nationale du pays », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse. Il a insisté sur le fait que le respect des normes européennes, que nous avons formulées et inspirées, est une question de crédibilité internationale et de souveraineté.

Après une augmentation prévue de 6.1% cette année, le gouvernement prévoit de réduire le déficit public à 5% dès 2025 et de revenir sous le seuil de tolérance de 3% de Bruxelles – 2,8% selon des documents vus par l’Agence France-Presse -, deux ans plus tard que ce que le gouvernement précédent avait promis.

Les « nouvelles directives » européennes maintiennent les deux indicateurs clés du budget : un plafond de dette de 60% du produit intérieur brut (PIB) et un plafond de déficit de 3% du PIB. Toutefois, elles introduisent une certaine souplesse pour stimuler la croissance ou les investissements dans les transitions écologique et numérique.

Pour plus d’informations, consultez cet article de Virginie Malingre publié en février.

« « Transformer peu en beaucoup en commençant à peine quelque chose. » C’est en paraphrasant le général de Gaulle que Michel Barnier a dévoilé l’esprit de son mandat à Matignon, peu importe sa longueur. Détermination, humilité et pragmatisme sont supposés orienter l’activité gouvernementale, pour le bien et le mal. Alors que le meilleur reste à ce jour incertain, le premier ministre doit affronter l’extrême gravité de la situation. La France a finalement été rattrapée par ses maladresses financières. Le vaisseau est en train de couler et c’est à Michel Barnier de prendre les mesures correctives nécessaires.

09:15 Questions potentielles
Salut, quel est l’agenda pour aujourd’hui ?
Zapata
Salut Zapata,
La journée sera principalement marquée, ce soir, par une soirée commémorative du massacre du 7 octobre en Israël orchestrée par le Conseil Représentatif des Institutions Juives de France (CRIF), à la coupolle de Paris. Michel Barnier est attendu, ainsi que d’autres ministres et figures du monde du spectacle. Par ailleurs, le ministre des affaires étrangères Jean-Noël Barrot a prévu de se rendre en Israël.
D’autres membres du gouvernement voyagent pour différentes raisons concernant leurs ministères respectifs. Par exemple, Agnès Pannier-Runacher, ministre de la transition écologique, préside à Arras, un comité de suivi des inondations. Rachida Dati, ministre de la culture, va se rendre en Moselle et dans le Bas-Rhin, en se concentrant principalement sur les offres culturelles en milieu rural. Valérie Létard, ministre du logement et de la rénovation urbaine, visitera le quartier Concorde à Lille et son projet d’insertion urbaine. »

Cette semaine, nous continuerons à vous tenir informés des dernières négociations relatives au budget et à la probable motion de censure que la gauche prévoit de déposer contre le gouvernement.

L’ancien président socialiste, François Hollande, s’est exprimé sur TF1 lundi matin sur la motion de censure que la gauche envisage de déposer contre le gouvernement de Michel Barnier. Il a souligné que le problème ne repose pas sur l’individu, mais plutôt sur les circonstances de sa nomination qui ne coïncident pas avec le vote des citoyens lors des législatives. Ces élections ont mis en avant la coalition de gauche du Nouveau Front populaire. Hollande a rappelé qu’il avait appelé à une protestation assez tôt.

Hollande a également souligné qu’il est généralement admis que le gouvernement ne sera pas renversé car il bénéficie du soutien du Rassemblement national. Il a posé la question de comment des personnes ayant voté pour le front républicain peuvent se satisfaire de cette situation.

Alors que le débat sur le budget gagne en intensité, Hollande a affirmé partager l’objectif de contrôler le déficit. Il a proposé de rétablir l’impôt sur la fortune et a critiqué les propositions de Gérald Darmanin qui suggérait que les Français travaillent plus, notamment en supprimant les 35 heures.

Dans un autre développement, soixante-deux responsables départementaux de Renaissance soutiennent la candidature de l’ancien Premier ministre Gabriel Attal pour la direction du parti macroniste. C’est un rôle qu’Elizabeth Borne, également ancienne locataire de Matignon, convoite.

Les responsables ont déclaré qu’après avoir évité de justesse l’élimination lors des élections législatives, il était impératif d’agir rapidement et de manière décisive, d’apporter de nouvelles perspectives, de se connecter davantage avec les territoires et de nouer des relations solides avec les Français. Selon eux, Gabriel Attal, décrit comme un premier ministre engagé, n’a cessé de promouvoir le progrès. Il a mené des batailles épiques et porté des convictions audacieuses, sans jamais transiger sur nos valeurs. C’est pour ces raisons que ces responsables encouragent Gabriel Attal à se présenter lors du congrès du parti qui se tiendra en novembre.

Publié le 23 août 2024 à 14h30. Temps de lecture 3 min.

À 21h53, le ministre du Budget a déclaré : « Construisons des compromis si cela implique de redresser nos comptes ». Cette déclaration fait suite aux critiques de Gérald Darmanin et Gabriel Attal concernant les augmentations d’impôts annoncées par Michel Barnier plus tôt dans la semaine. Laurent Saint-Martin, ministre du Budget et des Comptes publics, a partagé un message sur X, affirmant que le budget 2025 aura « un objectif : un déficit de 5%, un plan : 60 milliards d’euros dont 40 milliards d’euros d’économies; une méthode : la vérité et le dialogue ». Dans ce message, il a également exprimé qu’il avait « entendu » les deux anciens ministres et a affirmé que « si les propositions pour y parvenir font l’objet de discussions, construisons des compromis, tant que cela redresse nos comptes ».

À 21h20, Gabriel Attal a déclaré qu’ « un autre chemin est possible, celui qui évite des augmentations d’impôts trop importantes ».

L’ancien premier ministre a mis en avant le danger de se fier excessivement aux impôts, plaidant pour des réformes et une valorisation accrue du travail pour soutenir M. Barnier dans la réduction des déficits. M. Attal a notamment souligné l’existence d’une alternative à une augmentation excessive des impôts qui pourrait générer du chômage. Il s’est dit favorable à ce que le nouveau gouvernement adopte la réforme de l’assurance-chômage élaborée pendant son mandat à Matignon, ajoutant qu’un simple décret suffirait à la mettre en œuvre.

M. Attal a également exprimé sa préférence pour que les fonctionnaires respectent un horaire de travail strict de 35 heures. Selon lui, garantir que chacun travaille les 35 heures permettrait de générer un milliard d’euros de revenus supplémentaires et d’épargner une partie des sacrifices demandés aux retraités.

De son côté, Gérald Darmanin a critiqué les augmentations d’impôts proposées par le gouvernement, estimant qu’elles pourraient entraver la croissance économique. L’ancien ministre de l’intérieur a proposé plusieurs mesures d’économie, mettant l’accent sur l’impératif de faire travailler davantage les Français et de mettre fin une fois pour toutes au système des 35 heures.

Selon Gérald Darmanin, ancien ministre des comptes publics (2017-2020), un choc fiscal ne constitue pas une stratégie économique viable. Il affirme dans une interview pour Les Echos que cela pourrait entrainer une chute de la croissance économique et un essor du chômage. Il met en garde contre le fait que l’augmentation des impôts finit par affecter tout le monde.

Darmanin manifeste son opposition au projet de budget que Michel Barnier propose, surtout face aux hausses d’impôts temporaires et spécifiques envisagées par le gouvernement. Il trouve paradoxal qu’un premier ministre des Républicains envisage une telle augmentation des impôts sur les entreprises et le capital. Selon lui, le véritable problème en France est le manque de travail. Il suggère donc que la solution appropriée serait d’augmenter le volume de travail.

Le député de la région du Nord, membre du groupe Ensemble pour la République (ER), propose plusieurs mesures d’économie. Parmi elles, la réforme de l’audiovisuel public, l’abolition d’un deuxième jour férié tant dans le secteur public que privé, l’extension de la semaine de travail à 36 ou 37 heures dans le secteur public, et l’augmentation des frais d’inscription pour les étudiants étrangers. Il suggère également la mise en place d’un second jour de carence pour les congés maladie dans la fonction publique, tout en exprimant son souhait de supprimer définitivement les 35 heures. À noter que Michel Barnier se rendra mardi à la réunion du groupe parlementaire à l’Assemblée nationale.

M. Darmanin, membre du noyau central avec lequel M. Barnier prévoit de collaborer à l’Assemblée nationale, déclare qu’il « ne votera pas » pour la partie du projet de loi de finances 2025 relative aux recettes, si elle demeure inchangée. Toutefois, il indique qu’il pourrait approuver les réductions dans les dépenses publiques. Cet article a été publié le 5 octobre 2024 à 19h24.

Marine Le Pen a exprimé son désaccord avec Bruno Retailleau concernant l’Etat de droit, qu’elle qualifie comme « une des grandes réussites de la civilisation européenne ». En tant que présidente du Rassemblement national (RN), elle s’est opposée aux commentaires du ministre de l’Intérieur lors d’un rassemblement à Nice. Le Pen, qui s’est présentée trois fois à l’élection présidentielle pour le parti de l’extrême droite, a déclaré : « Il faut exprimer une divergence importante avec notre ministre de l’Intérieur. Ce n’est pas l’Etat de droit en lui-même qui devrait être disputé, c’est tout le contraire. Nous en sommes les garants, tel que défini par les grands penseurs européens des siècles antérieurs. »

Le dimanche 29 septembre, M. Retailleau a déclaré dans Le Journal du dimanche que « l’Etat de droit n’est ni immuable ni sacré » et que « l’origine de l’Etat de droit, c’est la démocratie, c’est le peuple souverain ». Ces déclarations ont suscité de fortes critiques de la gauche et du président, avant que Retailleau ne regrette que ses propos aient été « utilisés dans de faux débats ».

Dans une déclaration, Marine Le Pen souligne que l’état de droit, qui impose une conformité à tous envers les règles démocratiques, représente une grande réalisation de la civilisation européenne. Toutefois, celle-ci critique le fait que cette notion ait été renversée et ait été employée comme un outil pour soumettre les peuples sans leur donner la liberté de modifier le droit. Cette idée, insiste-t-elle, n’est pas acceptable pour elle et ses députés RN.

Jordan Bardella, à la tête du parti, reprend cette idée en reprochant les controverses inutiles qui ont suivi l’interview de M. Retailleau. Il soutient que lorsqu’une loi protège nos libertés essentielles et garantit la bonne mise en œuvre de la démocratie, l’Etat de droit doit être sacralisé. Néanmoins, il précise également que l’état de droit inclut le droit de modifier la loi si elle est défaillante. Il a partagé ces idées lors d’une réunion des militants du RN à Nice.

Cet article a été publié le 1er octobre 2024 à 05h30.

Raphaël Glucksmann, à la tête de Place publique, exhorte les Français à se rallier à son parti afin de participer à un projet ambitieux pour la France. L’eurodéputé a réuni environ 2000 personnes lors d’un rassemblement le week-end dernier. L’objectif est de développer une option sociale-démocrate qui pourrait défier Jean-Luc Mélenchon et La France insoumise pour le leadership à gauche et pour contrer l’extrême droite en 2027.

Après avoir conduit la liste commune du Parti socialiste et de Place publique aux élections européennes, où il a obtenu la première place parmi les candidats de gauche avec 14% des voix, M. Glucksmann entend poursuivre son parcours politique qui, selon lui, devrait le conduire au pouvoir. Il note que le nombre d’adhérents à Place publique a explosé en quelques semaines, passant de 1500 à près de 11000, mais insiste sur le fait que ce nombre doit encore être multiplié par cinq ou dix.

Glucksmann a exprimé son souhait de « faire dans le même esprit pour la France ce que nous avons fait pour l’Europe ». Il a notamment soulevé comme priorité « la modification du système électoral et l’introduction de la proportionnelle dans notre pays ». Ce faisant, il s’est engagé à éviter « les effets de tribune, les postures et les solutions faciles », préférant plutôt s’orienter vers la sincérité.

Il ne craint pas de prendre des mesures radicales si nécessaire, précisant que cela ne signifie pas s’engager dans une compétition pour être « plus à gauche que moi, tu meurs », une allusion à Jean-Luc Mélenchon, mais plutôt de mettre en œuvre des mesures solides parce que la situation l’exige et après les avoir suffisamment travaillées.

De plus, Glucksmann a promis de ne rien dissimuler. Il n’hésitera pas à aborder des sujets qui peuvent parfois rendre la gauche mal à l’aise, comme la sécurité, l’autorité, l’identité, l’intégration et l’immigration. Il insiste toutefois sur le fait qu’ils auront leurs propres réponses à ces questions et ne se contenteront pas de reprendre le discours de droite.

Dans un autre registre, Agnès Pannier-Runacher plaide pour une vigilance accrue concernant les tarifs de l’électricité.

Agnès Pannier-Runacher, ministre chargée de la transition écologique et de l’énergie, a mis en garde contre les risques potentiels d’une augmentation excessive de la taxe sur l’électricité. Selon elle, cette augmentation pourrait peser lourdement sur le budget des citoyens français à faible revenu, surtout ceux sous le tarif non réglementé. Elle a donc appelé à la prudence dans ce domaine.

Pannier-Runacher a également souligné que la réduction des prix sur le marché international offre l’opportunité de rétablir le niveau de taxe pré-crise de l’énergie payée par les Français, soit 32 euros par mégawattheure, comparativement au taux actuel de 22 euros. Elle a fait cette déclaration lors d’une interview sur France 3.

Elle a expliqué que si la taxe revenait à son niveau pré-crise, en raison du retour des prix à la normale, le coût pour les citoyens français diminuerait. Toutefois, elle a averti qu’il ne fallait pas dépasser ce niveau au risque d’entraîner une hausse du prix de l’électricité. Elle a souligné l’importance d’être prudent, car les Français à faible revenu et les classes moyennes pourraient subir un double coup, surtout ceux vivant dans des habitations énergivores.

La ministre a également exprimé sa préoccupation quant à l’impact potentiel d’une taxe accrue sur les entreprises. Elle a souligné que c’est une question importante pour les industries et les boulangers, car toute augmentation de la taxation se reflète dans leurs frais. Elle a réitéré la nécessité d’une vigilance accrue à cet égard. Pannier-Runacher a conclu en affirmant que les décisions sont en cours et que le Parlement aura le dernier mot lors de l’examen du budget la semaine prochaine.

La précédente administration avait suggéré une suppression totale du bouclier tarifaire en février prochain. Malgré cette éventualité, les résidents français payant le tarif régulé devraient prévoir une diminution d’au moins 10% sur leurs factures à la même date, d’après ce qu’a déclaré en septembre la commission de régulation de l’énergie.

Budget : Eric Coquerel décrit une « austérité sans précédent » et prédit que « ce gouvernement ne survivra pas à l’hiver »
Lors d’une apparition à l’émission « Le Grand Jury » de RTL, M6, Public Sénat et Le Figaro, Eric Coquerel, le président (La France insoumise) du comité des finances de l’Assemblée nationale, a critiqué une « austérité sans précédent » dans le budget national pour 2025. Pour diminuer le déficit à 5% du PIB en 2025, suite à une augmentation prévue à 6,1% cette année, l’administration prépare un plan d’actions de 60 milliards d’euros et prévoit de présenter son projet de budget jeudi.

« Cela signifie qu’il y aura une réduction de 20 milliards d’euros des dépenses publiques des ministères et de l’Etat, et une coupe de 15 milliards d’euros dans la Sécurité sociale, c’est-à-dire dans la santé des Français », selon M. Coquerel. « Nous pensons qu’il y aura aussi plusieurs milliards » de réductions budgétaires « dans les collectivités » territoriales, qui « sont celles qui investissent le plus dans ce pays, il y aura donc des conséquences désastreuses », a-t-il ajouté.

Les discussions intenses autour du budget de 2025 sont prévues à l’Assemblée nationale, où le gouvernement n’a pas une majorité assurée. « Il y a plus d’opposants au budget au sein de l’Assemblée que de soutiens, et pour ajouter à cela, je crains qu’il y aura des défections », a opiné Eric Coquerel.

Jeudi dernier, Gérald Darmanin, ancien ministre de l’Intérieur, a clairement exprimé son désaccord avec le projet de budget, le qualifiant d’ « inacceptable », tout en indiquant qu’il n’appuierait pas une hausse fiscale. « C’est une annonce très significative », a répondu Eric Coquerel, soutenant que « ce gouvernement n’atteindra pas la fin de l’hiver ».

« Je crois qu’à la fin de la commission des finances de l’Assemblée, nous allons avoir un budget compatible avec le NFP. » Ensuite, « quelle sera la réaction de Michel Barnier ? Acceptera-t-il de collaborer en acceptant ce qui sera décidé par la commission ? Je ne pense pas. Car ce serait une transformation radicale du budget national », a continué M. Coquerel, prédisant une adoption au 49.3 et une motion de censure. « C’est pour cette raison que le gouvernement chutera », conclut-il.

Cet article a été publié le 04 octobre 2024 à 20h22, avec un temps de lecture de 3 minutes.

14:07 Des réactions politiques ont suivi les déclarations d’Emmanuel Macron appelant à mettre fin aux envois d’armes à Israël qui sont utilisées à Gaza.

La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a averti dimanche qu’il ne faut pas désarmer Israël dans le contexte actuel. Cette déclaration intervient en réponse aux appels d’Emmanuel Macron à mettre fin aux livraisons d’armes à Gaza. Même si elle n’a pas voulu « commenter » les paroles du président, Mme Braun-Pivet a affirmé sur BFM-TV que, selon elle, Israël est «confronté à des attaques mettant en danger son existence », à la veille de l’anniversaire des attentats du 7 octobre. Elle a insisté sur le fait que tout le monde travaille dur pour instaurer un cessez-le-feu, mais a souligné que le refus de cesser le feu venait du Hamas. Elle a également ajouté qu’il faut faire tout ce qui est possible pour protéger les civils.

Au cours d’une émission « Question politiques » sur France Inter, France Télévisions et Le Monde, la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, a défendu le président de la République. Selon elle, le président ne peut être accusé de ne pas soutenir Israël. Mme Bregeon a soutenu que le président jouait son rôle en appelant à une désescalade et en restant du côté de la diplomatie.

Eric Coquerel, député « insoumis », lors de son intervention dans l’émission « Le Grand Jury » (diffusée sur RTL, M6, Public Sénat, Le Figaro), a estimé que Emmanuel Macron était en retard dans ses actions. Selon lui, la nécessité de cesser l’armement d’Israël, en particulier avec les armes utilisées dans le génocide à Gaza, était évidente depuis longtemps. Il a également exprimé sa surprise face à la réponse de M. Nétanyahou, qui a qualifié les déclarations de M. Macron de « honteuses ». Coquerel s’est montré d’avis qu’il aurait été au moins nécessaire de convoquer l’ambassadeur d’Israël en France.

Le 6 octobre à 13:02, Cécile Duflot, ancienne membre d’EELV, a critiqué indirectement la stratégie de la gauche qui a tenté de positionner Lucie Castets à Matignon, tout en refusant d’élargir son gouvernement.

Lors d’une table ronde organisée par le mouvement Place publique en Gironde, Cécile Duflot, la directrice générale d’Oxfam, a pris la parole ce dimanche. L’ancienne leader des Verts s’est audacieusement exprimée contre la tactique de la gauche post-élections législatives, qui a essayé d’installer Lucie Castets en tant que Premier ministre, mais a résisté à l’idée de former un gouvernement inclusif : « On ressent une profonde déception. Il faut bien admettre qu’en ne laissant pas place au débat sur une possible coalition, en particulier une coalition pour le climat, ils nient également la démocratie, car on ne gouverne pas sans une centaine de députés », a déclaré Duflot sur l’esplanade de la mairie de La Réole où Raphaël Glucksmann a fait sa rentrée politique. « Il ne faut pas se tromper, il n’y a pas de sauveur miracle, mais il y a une nécessité de dialogue », a-t-elle ajouté, consciente que cela pourrait être difficile à accepter pour les militants.

Duflot a en outre encouragé la gauche à s’inspirer des efforts collaboratifs entre les syndicats et les ONG ces dernières années qui, malgré leurs divisions antérieures, ont réussi, selon elle, à s’entendre.

Boris Vallaud, qui joue le rôle de président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, a révélé une absence significative de culture parlementaire parmi les membres du Parlement lors d’une déclaration au Palais-Bourbon. Il a souligné leur manque de compétence lorsqu’il s’agit de maintenir une majorité ou de former une opposition sans une majorité absolue. Il a également exprimé des regrets concernant leur incapacité à cultiver un esprit de compromis. Vallaud, qui est également député des Landes, a critiqué la surcharge morale de leur discours politique et a mis en garde contre la rupture avec l’ordre établi.

Le dimanche 6 octobre, le Rassemblement national (RN) a organisé une réunion à Nice, inaugurant une série de rencontres publiques en prévision d’éventuelles élections anticipées. Le parti a exprimé son intention d’organiser des meetings de grande envergure chaque mois, soutenus par les fonds obtenus grâce aux 10,6 millions de voix que le parti a remporté lors du premier tour des élections législatives. À partir de 14 heures, Marine Le Pen et Jordan Bardella étaient censés prononcer chacun un discours lors de ce rassemblement au palais Nikaïa.

En outre, Raphaël Glucksmann, le leader de Place publique, a rassemblé ses supporteurs et alliés à La Réole en Gironde pendant tout le week-end. Il a conclu l’événement par un discours final prononcé à 13h30 le dimanche.

Alors qu’il revient sur la scène politique, l’individu en tête de la liste PS-Place publique pour les élections européennes, est prêt à capitaliser sur les espoirs générés par sa position pro-européenne et anti-LFI, suite à son score impressionnant de 14 % qui l’a propulsé à la tête de la gauche. Il a clairement indiqué qu’il ne prévoit pas de rester silencieux pendant un an.
Gabriel Attal est l’invité du JT de 20 heures de TF1.
Peu avant la présentation du budget, et en présence de tensions apparentes avec Michel Barnier, son remplaçant à Matignon, l’intervention de Gabriel Attal sera observée de près. Mardi, à l’Assemblée nationale, suite à son énoncé de politique générale, le Premier ministre a manifestement adopté un ton moqueur à l’égard de son prédécesseur, disant porter une attention particulière aux « propositions pour des économies supplémentaires » que formulerait le leader actuel des députés macronistes, pour faire face au déficit qu’il a trouvé en prenant ses fonctions à Matignon.
Michel Barnier a tenté d’instaurer un climat plus serein dans un entretien accordé à La Tribune dimanche, exprimant sa « grande estime pour Gabriel Attal », un élu de grande qualité qui a un avenir. Il a également certifié qu’il n’y avait pas de problèmes entre eux, malgré leurs différences de tempérament et de style.
Le 6/10 à 00:25.
Michel Barnier a affirmé avoir besoin de toutes les forces au sein du camp gouvernemental.

À quelques jours de la présentation du budget 2025, le Premier ministre s’efforce de calmer les tensions parmi les membres de son gouvernement, en particulier les alliés de Macron. Il a souligné lors d’un entretien avec La Tribune dimanche soir que la dette qu’il a héritée n’est pas uniquement une conséquence des politiques de ses prédécesseurs immédiats, mais plutôt le résultat de vingt années d’irresponsabilité. Il donne crédit à son prédécesseur, Gabriel Attal, pour avoir débuté la réduction des dépenses publiques et avoir entamé des efforts d’économies.

Ces déclarations interviennent dans un contexte de tensions croissantes récentes entre les deux hommes, notamment suite à des divergences sur l’augmentation des impôts prévue par le nouveau titulaire de Matignon.

Le Premier ministre a exprimé une grande estime pour Gabriel Attal, qu’il considère comme un élu de qualité avec un bel avenir. Il reconnaît qu’ils ont des personnalités et des styles différents, mais insiste sur le fait qu’il n’y a aucun problème entre eux, malgré la gestion par Attal d’un groupe de 95 députés.

Il admet qu’Attal est à la tête d’un important groupe parlementaire et que son soutien est crucial. De manière plus globale, il affirme que le gouvernement a besoin du soutien de tous, notamment de personnalités politiques centristes et de droite telles que Laurent Wauquiez, François Bayrou et Edouard Philippe.

Il compte sur leur soutien pour mettre en œuvre des décisions impopulaires, comme le report de la revalorisation des pensions de retraite du 1er janvier au 1er juillet, une mesure qui devrait réduire les dépenses de 4 milliards d’euros. Sauf si, comme le suggère Michel Barnier, les parlementaires réussissent à trouver des économies équivalentes ailleurs.

Le chef du gouvernement envisage de réviser les allégements de cotisations pour les entreprises, avec l’objectif de récupérer environ quatre milliards d’euros en subventions. Il explore également d’autres options dans le domaine social, telles que le coût des congés maladie et l’exploitation de l’apprentissage, bien qu’il n’y ait pas encore de chiffres précis à cet égard.

Il est prévu que chaque ministère contribuera à cet effort, y compris ceux concernant la défense, la justice et la recherche. Bien que ces ministères disposent de budgets protégés par des lois de programmation, ils devront participer à cet effort, notamment par le biais d’un redéploiement.

Le Premier ministre a également annoncé, lors d’une interview avec la Tribune, qu’il se rendrait en Nouvelle-Calédonie lorsque le moment serait propice, dans l’espoir de trouver une voie vers l’apaisement grâce à des mesures prévues dans sa déclaration de politique générale.

Il a rappelé que deux des mesures prévues sont le report des élections prévues et l’absence de saisine du Congrès pour ratifier le dégel initialement prévu du corps électoral. Il a déclaré qu’il faudra au moins une année pour rediscuter et trouver un nouvel équilibre, et qu’ils ont la possibilité de renouer le dialogue entre toutes les communautés de Nouvelle-Calédonie.

Selon lui, la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, et son homologue du Sénat, Gérard Larcher, joueront un rôle crucial dans la facilitation d’une mission dans l’archipel.

Lors d’une intervention publique, le Premier ministre a annoncé son intention de se rendre en Nouvelle-Calédonie en temps utile, soulignant que c’est son devoir en tant que chef de gouvernement. Cela fait suite aux récentes émeutes meurtrières, les plus sévères qu’a connues la Nouvelle-Calédonie depuis quatre décennies, déclenchées depuis mai en réponse au projet de révision de l’électorat proposé par Emmanuel Macron et Gérald Darmanin. Ce bouleversement majeur a causé treize décès, dont deux officiers de police, et des dégâts économiques substantiels.

La réforme visait à élargir l’électorat, figé depuis 2007, aux résidents de l’archipel depuis dix ans pour les élections provinciales. Une mesure qui, selon les séparatistes, risquait de marginaliser la population kanak autochtone. Ces élections provinciales, d’une importance capitale pour l’archipel, devaient être organisées avant le 15 décembre. Les élections avaient déjà été reportées une première fois en raison d’un désaccord sur l’électorat.

De son côté, Emmanuel Macron, Président de la France, a affirmé que l’immigration n’était pas un problème lors d’une apparition sur la station de radio France Inter. Ces commentaires, diffusés le samedi et enregistrés le 1er octobre, semblaient être une réponse au ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, qui a fait de l’immigration sa priorité. Le Président a précisé que l’immigration en provenance d’Afrique n’était pas entièrement néfaste en général.

En exprimant sa honte, le Président a mentionné que l’Afrique reçoit actuellement plus de fonds provenant des transferts de fonds privés de ses émigrants en Europe que de l’aide publique européenne destinée au développement. Il a souligné que la situation est bien plus complexe qu’elle ne l’est souvent présentée, avec une tension éthique et politique constante autour de ce sujet.

Lorsqu’il parle de droit d’asile, le dirigeant souligne l’importance que le pays hôte maintienne son hospitalité et que les réfugiés soient bien accueillis ; ce qui signifie qu’ils doivent être en mesure de construire leur vie avec des conditions matérielles et éducatives adéquates.

Il a mentionné que la France compte des millions de citoyens ayant une double nationalité et autant, sinon plus, de citoyens d’origine immigrée, ce qui constitue une richesse et une force pour le pays. Le défi actuel est de savoir comment combattre les trafiquants humains et les canaux d’immigration illégale.

Le 05/10 à 17:34

Après l’annonce de Macron d’arrêter la livraison d’armes à Israël pour usage à Gaza, plusieurs politiciens se sont exprimés. Le Président s’est prononcé en faveur de l’arrêt de ces livraisons d’armes utilisées dans le conflit à Gaza.

Le soutien apporté à la prise de position a été largement salué par la gauche, notamment par le leader du Parti socialiste, Olivier Faure, qui a partagé son soulagement sur la plateforme de médias sociaux X en disant : « Enfin, et tant mieux si la France peut parler d’une seule voix ! ». « Oui, il faut arrêter la fourniture d’armes à Israël, comme nous l’avons déclaré depuis plusieurs mois», c’est la réaction de Manuel Bompard, le coordinateur de La France insoumise. Il a cependant souligné la nécessité de « préciser ses propos », car « seuls les gestes importent », tout en exigeant des « sanctions contre le gouvernement de Netanyahou ».

La leader du groupe des députés écologistes, Cyrielle Chatelain, a également déclaré que la France devait intensifier ses efforts et « cesser toutes les livraisons d’armes à Israël», dont l’armée est accusée de commettre des « crimes de guerre ».

Cependant, Julien Odoul, porte-parole du Rassemblement national, a critiqué ce revirement de situation, qu’il a qualifié « d’irresponsable et de criminel ». Il a rappelé qu’après les attaques du 7 octobre, le Président avait l’intention de « créer une grande alliance militaire internationale contre les terroristes du Hamas ». « Un an plus tard, alors qu’Israël est assiégé de toutes parts, Macron cherche à le désarmer ».

La photo de couverture montre le premier ministre, Michel Barnier, pendant son discours de politique générale à l’Assemblée nationale, le 1er octobre 2024. Sarah Meyssonnier / REUTERS.

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