Bruno Retailleau sera sous les projecteurs le mardi 1er octobre. Il prévoit d’assister à la déclaration de politique générale de Michel Barnier, le Premier ministre, depuis la première rangée des sièges de l’Assemblée nationale à 15 heures. En tant que figure marquante d’un exécutif surpeuplé, et l’un des quelques ministres que Matignon a permis de parler aux médias récemment – parmi les quarante-deux membres du gouvernement – il est déjà familiarisé avec une partie du discours du chef du gouvernement. Il semble que le nouveau ministre de l’intérieur dicte la politique de l’exécutif, privé de figures de poids.
Retailleau, 63 ans, est reconnu comme le représentant de la droite forte, catholique et conservatrice. Il a reçu l’assurance de Matignon que ses perspectives importantes sur la sécurité et l’immigration seraient abordées. «Vous verrez», a déclaré la veille le personnel du Premier ministre. On s’attend à ce que Michel Barnier utilise son ton habituel pour défendre la diminution des mouvements de population tout en insérant l’idée « humaniste » que « c’est l’arrivée massive d’immigrants qui détériore les conditions d’accueil », selon une source gouvernementale. On ne prévoit pas qu’il apporte des corrections ou des reproches à l’encontre du résident de la place Beauvau.
Malgré le fait qu’en 2023, le ministre, ancien disciple de Philippe De Villiers, le souverainiste, ait fait vibrer les partisans du président avec ses remarques sur l’immigration et l’Etat de droit durant son entretien avec Sud Radio, cela ne dérange pas. Le ministre de l’Intérieur est d’avis que « l’immigration n’est pas une opportunité pour plusieurs Français », comme il l’a mentionné sur LCI un dimanche. Prisca Thevenot, ex-porte-parole du gouvernement et proche collaboratrice de Gabriel Attal, l’ancien premier ministre, est choquée. Selon elle, il est possible de discuter de l’immigration sans porter préjudice à ses descendants français. Elle estime que toute confusion entre immigrants légaux et illégaux favorise le RN, comme indiqué sur X.
« L’Etat de droit est ce qui sauvegarde notre démocratie »
Il est toutefois à noter que le bureau du premier ministre n’est pas inquiet. Ils minimisent en prétendant que Bruno Retailleau exprime simplement son « opinion personnelle ». Selon le ministre de l’intérieur, qui a confié au Monde : » Comme moi, [le premier ministre] croit que si nous voulons accueillir avec respect, nous devons reprendre le contrôle. La plupart des Français soutiennent cette approche sévère », le premier ministre est convaincu qu’il bénéficie du soutien du public. Par conséquent, Matignon reste impassible lorsque le ministre affirmait au Journal du Dimanche que « L’État de droit n’est ni inviolable, ni sacré ». L’hebdomadaire souligne qu’un Bruno Retailleau « toujours marqué par le traumatisme » fait ce commentaire à la suite de l’assassinat de Philippine, une jeune femme tuée le 21 septembre dont le meurtrier supposé est un étranger qui a été ordonné de quitter le territoire français.
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