Solène L’Hénoret, Anna Villechenon et Jean-Philippe Lefief étaient parmi les animateurs de ce direct.
– Jeudi 5 septembre, Emmanuel Macron a désigné Michel Barnier, ex-ministre et commissaire européen de droite, au poste de Premier ministre. Cette décision fait suite à des élections législatives qui avaient mené à une Assemblée nationale sans majorité soixante jours plus tôt, provoquant la colère des gauchistes et une réaction plus modérée du Rassemblement national.
– Le nouvel occupant de ce poste, qui bénéficie du soutien de l’équipe présidentielle et des Républicains, doit maintenant constituer un gouvernement qui peut résister à une motion de censure, dans le but de mettre un terme à la crise politique la plus sérieuse depuis 1958.
– Lors de la passation de pouvoirs avec Gabriel Attal à Matignon, Michel Barnier a promis des transformations et des points de rupture, soulignant son désir d’agir plus que de parler et de révéler la réalité de la dette économique et écologique.
– Il estime qu’il sera nécessaire d’écouter attentivement et de respecter toutes les forces politiques présentes au Parlement, sans exclure le Rassemblement national, qui détient le pouvoir de censurer potentiellement son gouvernement.
– Le Rassemblement national, qui avait auparavant rejeté les candidatures de Bernard Cazeneuve et Xavier Bertrand, n’a pas opposé de veto à celle de Michel Barnier. Marine Le Pen a déclaré que « [Le nouveau Premier ministre] semble répondre au moins au premier critère que nous avions posé, à savoir une personne respectueuse des différentes forces politiques » dès que la décision du président a été annoncée.
Pour aller plus loin, retrouvez notre direct de mercredi en cliquant ici.
– Le portrait de Michel Barnier montre un homme de consensus à Matignon.
Le récit s’articule autour de Michel Barnier, appelé à Matignon, ce qui a marqué une victoire inhabituelle pour la droite. Il a été sélectionné par Emmanuel Macron pour Matignon, ce qui nous amène à la question intéressante – pourquoi lui ? En détaillant cette situation, la gauche annonce son intention de censurer le nouveau premier ministre en raison de son manque de « légitimité politique ». Le Rassemblement national, de son côté, est prêt à donner une chance à Michel Barnier, promettant de « juger sur pièces ».
Le prochain point à examiner est l’ordre du jour. Quelles sont les prochaines étapes après la nomination de Michel Barnier ? À Bruxelles, Barnier est perçu comme un « Européen convaincu », malgré ses commentaires antérieurs contre le droit communautaire. Finissons par une note statistique. À 73 ans, Michel Barnier, en devenant premier ministre, est le plus âgé de la cinquième République, succédant au plus jeune.
Laisser un commentaire