Anneaux olympiques sur Tour Eiffel

Est-ce que la présence des anneaux olympiques sur la tour Eiffel est une parenthèse temporaire ou permanente ? Selon Anne Hidalgo, la maire de Paris, ils y resteront au moins jusqu’à la conclusion des Jeux olympiques de Los Angeles en 2028, et peut-être même après. Elle a exprimé ceci lors d’une conférence de presse le vendredi 6 septembre. Elle a aussi suggéré que les « agitos », le symbole paralympique, restent sur les Champs-Élysées jusqu’à la même date.

Anne Hidalgo a également exprimé que si ces importants symboles demeurent indispensables, ils pourront rester après 2028. Toutefois, cela n’est pas encore décidé. Elle a tenu à préciser qu’il n’a jamais été dit que les anneaux resteront indéfiniment sur la tour Eiffel. Son adjoint aux sports et aux Jeux olympiques et paralympiques, Pierre Rabadan, a souligné que la décision finale appartient à la ville de Paris, en tant que propriétaire de la tour Eiffel. Suite à cette discussion, les cinq anneaux olympiques, symbolisant les cinq continents, continuent de briller sur le célèbre monument parisien depuis juin.

Dans une conversation récente avec Ouest-France, Anne Hidalgo a révélé que les anneaux ornant la fameuse Tour Eiffel resteront, suite à un accord du CIO après les Jeux paralympiques. L’organisation poursuit l’étude d’une option visant à substituer les actuels anneaux, d’un poids de 30 tonnes et non faits pour résister au climat hivernal, par des anneaux plus légers mais de la même taille. Les anciens anneaux seront enlevés au cours des semaines à venir.

Un appel à résistance s’est fait par le biais d’une pétition, contre le maintien des anneaux sur la Tour Eiffel. Les signataires de cette pétition, plus de 39 000 en nombre, s’accordent à dire que le monument doit retrouver son aspect naturel après la célébration des Jeux.

L’avenir de la vasque relève de l’autorité de l’Etat. Les agitos, trois virgules de couleurs diverses accrochées à la façade est de l’Arc de Triomphe, seront enlevées à la fin des Jeux paralympiques pour être placées sur l’Avenue des Champs-Elysées, près de la statue du Général de Gaulle, a souligné M. Rabadan.

Mme Hidalgo a exprimé son soutien à l’idée de garder la vasque des Jeux dans le Jardin des Tuileries, propriété publique de l’Etat. « C’est un symbole important. Je suis prête à travailler avec l’Etat pour déterminer les conditions de sa conservation », a-t-elle affirmé. Son adjoint a exhorté l’Etat à prendre le dossier en charge rapidement, suggérant que la vasque pourrait être démontée une semaine après la fin des Jeux paralympiques.

Lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux, dix statues de femmes ont été dévoilées. Ces figures représentent Olympe de Gouges, Simone Veil, Louise Michel, Alice Milliat, Gisèle Halimi, Simone de Beauvoir, Paulette Nardal, Jeanne Barret, Christine de Pizan et Alice Guy. Madame Hidalgo a exprimé sa volonté de les maintenir et de les situer le long de la rue de la Chapelle. Cette rue, située dans le 18e arrondissement de Paris, est un lieu emblématique qui mène vers Saint-Denis et la basilique des rois de France. Elle a souligné que cette idée a été bien accueillie par Tony Estanguet lors d’une conversation révélée dans une publication de journal régional.