Lundi, Emmanuel Macron a eu une rencontre avec Bernard Cazeneuve et Xavier Bertrand, qui sont fréquemment mentionnés comme potentiels candidats pour le poste de premier ministre. Cependant, un troisième candidat, plutôt surprenant, est apparu dans la course : Thierry Beaudet, le président du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE), qui est assez méconnu du public. Macron a eu une discussion avec Beaudet la semaine précédente, dans le cadre de ses pourparlers institutionnels.
Beaudet a joué un rôle clé au CESE – souvent désignée comme la « troisième chambre » de la république, après l’Assemblée et le Sénat, et réputée pour sa promotion de la démocratie participative. Il a supervisé la convention citoyenne concernant la fin de vie, qui est souvent citée par Macron comme un exemple de nouvelle gouvernance. Cependant, Beaudet n’a aucune expérience politique ou parlementaire.
François Hollande, l’ancien président socialiste qui « soutient une solution politique » selon son entourage, a été reçu à l’Élysée, tout comme Nicolas Sarkozy, son prédécesseur, qui aurait aimé voir un premier ministre de droite en place. Le centriste François Bayrou et le premier ministre Gabriel Attal, qui a démissionné il y a quarante-huit jours, ont également été invités à exprimer leurs opinions.
Un proche de président a indiqué à l’Agence France-Presse (AFP) que le président « continue ses consultations », et qu’il est incertain que la nomination du premier ministre aura lieu mardi.
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Selon une étude électorale, 51% des individus interrogés sont pour la démission du président du pays, une indication manifeste de l’extrémisme environnant. Dans le même contexte, un scrutin révèle une possible victoire pour le parti de gauche lors des élections législatives, malgré une France dominée par la droite. Par ailleurs, le cas Bernard Cazeneuve comme potentiel Premier ministre a conduit à une division au sein du Parti socialiste.
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