Dans une récente interview avec Le Parisien le 31 août, Thomas Cazenave, le démissionnaire ministre des comptes publics, a insisté que les délais pour l’élaboration du budget national seraient respectés. Il a également reconnu que les revenus de cette année étaient inférieurs à ce qui avait été estimé.
Face à la tension montante concernant le temps imparti pour la préparation du budget, certains législateurs avaient exprimé leur intention de procéder à leurs propres enquêtes à Bercy, s’ils ne recevaient pas les documents demandés d’ici lundi.
« Eric Coquerel et Charles de Courson [le rapporteur général du budget, du groupe Liot] ont demandé des informations pour le 2 septembre dans une lettre envoyée cet été, et ils les recevront », a promis M. Cazenave. « J’ai déjà eu l’occasion de le leur dire. Avant cette date butoir, ils ont déjà reçu des éléments préliminaires en mi-août, y compris le montant détaillé des crédits réservés. Le Parlement est tenu au courant à chaque étape », s’est défendu le ministre sur le départ.
M. Cazenave a aussi admis que pour l’année 2024, «quelques recettes s’avèrent à ce stade un peu moindres que ce que nous avions prévu». Ceci serait dû à «des dépenses imprévues, en particulier celles pour soutenir la Nouvelle-Calédonie» et à la «très forte augmentation des dépenses des collectivités territoriales».
Le Projet de Loi de Finances (PLF) doit être soumis au Parlement au plus tard le 1er octobre, et être voté et publié avant le 1er janvier.
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