Emmanuel Macron, le président français, ne s’est toujours pas prononcé sur sa nomination préférée pour Matignon, même après plus d’une semaine de discussions avec les partis politiques représentés à l’Assemblée nationale. De retour d’un voyage de deux jours en Serbie, il est possible qu’il fasse une annonce au début de la semaine prochaine ou à la fin de ce week-end.
Ceci coïncide avec le dernier week-end d’août, moment que de nombreux partis politiques choisissent pour lancer leur rentrée d’été. À Blois (Loir-et-Cher), Olivier Faure, du Parti Socialiste, s’est exprimé sur le danger persistant de l’extrême droite et a réitéré son appel à la solidarité de sa formation et de la gauche. Cependant, sa tactique, qui inclut le rejet de l’invitation d’Emmanuel Macron à l’Élysée suite au refus du président de nommer Lucie Castets à Matignon, fait l’objet de contestations internes.
Parallèlement, à Levens, situé dans les Alpes-Maritimes, Eric Ciotti a révélé la fondation d’un nouveau parti politique : l’Union des droites pour la République. Le président disputé des Républicains soutient vouloir « refonder » son parti, insistant sur le fait que seule une « union des droites » doit régner durablement « au gouvernement de la France ». Il a déclaré que l’UDR « renaît », faisant référence au parti crée en 1967 par Charles de Gaulle, et qui a été remplacé par le Rassemblement pour la République (RPR) de Jacques Chirac en 1976.
À Flixecourt, dans le département de la Somme, François Ruffin, un député, a exprimé son sentiment que « si Emmanuel Macron ne se fixe pas de limites personnelles, alors l’Assemblée devra lui en imposer par tous les moyens possibles ». Il a invité l’Assemblée à « utiliser tous les moyens constitutionnels » disponibles, y compris la motion de censure introduite par les députés LFI.
Par ailleurs, Gabriel Attal, l’ancien Premier ministre et actuel président du groupe parlementaire à l’Assemblée nationale, a rendu visite aux sections locales du parti présidentiel Renaissance à Paris, en Seine-et-Marine et en Auvergne-Rhône-Alpes.
Concernant Emmanuel Macron, l’idée que la nomination de Bernard Cazeneuve à Matignon pourrait symboliser l’échec du « nouveau monde » est discutée.
L’éventualité de voir Cazeneuve à Matignon cause des divergences d’opinions au sein du Parti Socialiste.
En ce moment, les politiciens font face à une méfiance générale de la part des électeurs.
Enfin, en raison de l’impasse politique actuelle, le débat sur l’instauration de la proportionnelle refait surface.
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