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« Faure appelle à l’unité gauche 2027 »

Le leader du Parti socialiste (PS), Olivier Faure, a exprimé samedi le 31 août son souhait d’une candidature de gauche unique pour les élections présidentielles de 2027. Cependant, il a averti que si cette « union » échoue, le Parti socialiste se présentera seul aux élections.

Faure, en l’absence de ses contradicteurs tels que Carole Delga, présidente de l’Occitanie, Hélène Geoffroy, maire de Vaulx-en-Velin, et Nicolas Mayer-Rossignol, maire de Rouen, a sollicité ses collègues du Nouveau Front Populaire. Il déclare, « Nous sommes prêts à prendre la route seuls, tout comme nous sommes prêts à la prendre avec eux. Ce choix dépendra de la manière dont chacun se comporte à partir de maintenant. »

« Si la voie pour l’union existe, nous serons présents pour les élections présidentielles de 2027. Si elle n’est pas possible à cause de comportements inappropriés » et si « la rivalité des ego refait surface », alors « nous prendrons cette voie de manière indépendante ».

« L’unité est quelque chose à entretenir », a t-il insisté, garantissant qu' »il n’y aura pas un simple post de blog pour nous guider sur le chemin à suivre, ou un tweet pour nous indiquer la direction », faisant référence indirecte à Jean-Luc Mélenchon, leader de La France Insoumise, connu pour ses commentaires fréquents sur ces plateformes.

« Si la sélection d’un candidat doit se faire à travers des primaires, alors il en sera ainsi », a-t-il précisé, assurant qu’il n’y aura « pas de candidature autoproclamée », mais plutôt « un processus commun qui mènera à la victoire ».

Il a également exhorté les activistes à exprimer leur fierté et à se montrer « prêts » pour les prochains défis électoraux. « Maintenant que nous avons retrouvé notre place en Ligue 1. Mettez-vous en position pour la Ligue des champions », a-t-il insisté. « Sans socialistes, il n’y a pas de Nouveau Front Populaire » et « il n’y a pas d’espérance de gouvernance », a-t-il proclamé, soulignant que « l’équilibre de la gauche dépend du [PS] ».
En revisitant les discussions internes de son parti concernant leur position face à Emmanuel Macron, toujours en recherche d’un premier ministre, il a averti : « nous aspirons à gouverner », mais « pas à tout prix », appelant à « redonner au PS sa place centrale ». « Comment pourrions-nous même envisager un instant de redevenir cette puissance, si nous brisons la gauche » et « le rêve né de l’élection du 7 juillet ? », s’est-il interrogé.
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