Emmanuel Macron invite les dirigeants des partis et des groupes parlementaires à l’Elysée à partir de vendredi pour une série de discussions. Cette décision est prise dans le but de nommer un nouveau gouvernement, suite à la démission de Gabriel Attal plus d’un mois auparavant et un mois et demi après le second tour des législatives anticipées. Macron a pris son temps, déclarant post-élections qu’il n’allait pas nommer un nouveau gouvernement avant la fin des Jeux olympiques, vers la mi-août.
L’Elysée a confirmé le jeudi que Macron « se tient aux côtés des Français, en tant que garant des institutions » et « de l’expression de leur vote », assurant la nomination d’un premier ministre à la suite de ces échanges, à partir de mardi.
La Nouveau Front populaire (NFP) coalition (Les écologistes, La France insoumise, Parti socialiste, Parti communiste français) participera aux discussions aux côtés de Lucie Castets, dont la présence a été acceptée par l’Elysée bien qu’elle ne soit ni parlementaire ni chef de parti. Le NFP et Castets, haut fonctionnaire de 37 ans, ont déclaré dans une lettre adressée aux Français le jeudi 22 août qu’ils étaient prêts à gouverner, dénonçant « l’inaction grave et nuisible » de Macron.
Les représentants du camp du président (Renaissance, Horizons, MoDem, Parti radical), l’Union des démocrates et des indépendants, les Républicains et le groupe centriste Libertés, indépendances, outre-mer et territoires seront aussi invités à l’Elysée le vendredi. Ensuite, le Rassemblement national de Marine Le Pen et Jordan Bardella, ainsi que le parti d’Eric Ciotti, seront reçus lundi.
Pourquoi Macron s’attarde-t-il sur la nomination du gouvernement ? Macron doit cesser de temporiser, selon un éditorial du journal.
Réinterprétation : Le parti de gauche est en conflit à la suite de l’éventualité d’une procédure de destitution contre Emmanuel Macron, soutenue par la France Insoumise (LFI).
Analyse : Les raisons pour lesquelles certaines mesures prises après les législatives sont sous le feu des critiques restent en question pour le gouvernement qui a démissionné.
Entretien : « On ne joue pas avec la France », c’est le message d’avertissement que Gérard Larcher a adressé à Emmanuel Macron.
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