A partir de vendredi, Emmanuel Macron a prévu des discussions à l’Elysée avec les dirigeants des partis et des groupes parlementaires. Le but est la formation d’un nouveau gouvernement suite à la démission de celui de Gabriel Attal, survenue plus d’un mois après les élections législatives anticipées. Après les élections, le président avait décidé de différer l’annonce du nouveau gouvernement jusqu’à la clôture des Jeux olympiques mi-août.
L’Elysée a confirmé jeudi que Macron, perçu comme le gardien des institutions et le défenseur de la volonté des Français exprimée par les votes, nommerait un premier ministre après ces discussions, à partir de mardi.
La coalition du Nouveau Front populaire – regroupant les Ecologistes, La France insoumise, le Parti socialiste et le Parti communiste français – sera représentée, accompagnée de Lucie Castets, dont la présence a été approuvée par l’Elysée même si elle n’est ni députée, ni chef de parti. Le 22 août, ces quatre formations et cette haute fonctionnaire ont publié une lettre condamnant « l’inaction grave et néfaste » de Macron, et affirmant être prêtes à gouverner.
Les partisans du président, comprenant Renaissance, Horizons, MoDem, et Parti radical, ainsi que l’Union des démocrates et indépendants, les Républicains, et le groupe centriste Libertés, Indépendances, Outre-Mer et Territoires, seront aussi recus à l’Elysée ce vendredi. Ils seront suivis du Rassemblement national de Marine Le Pen et Jordan Bardella, et du parti d’Eric Ciotti lundi prochain.
Le récit évoque une division au sein de la gauche suite à la menace d’une mise en accusation d’Emmanuel Macron, avancée par LFI. Dans un autre développement, un décryptage est réalisé sur les raisons pour lesquelles certaines décisions prises après les élections législatives sont contestées, notamment celles du gouvernement démissionnaire. Enfin, Gérard Larcher a envoyé un signal fort à Emmanuel Macron en lui rappelant qu’il ne faut pas prendre la France à la légère.
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