En juillet, Lucie Castets a été nommée candidate potentielle au poste de Première Ministre pour le Nouveau Front Populaire (NFP). Vendredi 23 août, la directrice financière de la Mairie de Paris, qui n’est ni une élue ni une chef de parti, aura l’occasion de rencontrer le Président Emmanuel Macron. Les présidents de groupe et de parti du NFP sont tous d’accord sur le fait qu’elle doit être le centre des discussions lors de cette rencontre. Fabien Roussel, le leader des communistes a précisé que Lucie Castets parlera au nom du parti et communiquera les mesures à mettre en place rapidement.
L’Elysée, dans un esprit de bonne volonté, d’ouverture et de respect pour la République, accueillera Lucie Castets alors qu’elle n’a pas été explicitement invitée. Ces rencontres sont le commencement d’une série de discussions entre Emmanuel Macron et les leaders des partis politiques et des groupes parlementaires, dans le but de choisir une suite à Gabriel Attal, l’ancien Premier Ministre qui a récemment démissionné.
Marine Tondelier, la Secrétaire Nationale des écologistes, reste sceptique quant à la réceptivité du Président. Selon elle, ces rencontres sont habituellement utilisées comme de grandes opportunités de communication. Néanmoins, malgré l’avertissement de l’Elysée que Lucie Castets ne sera pas sélectionnée, le NFP continue de participer, de percevoir un signal positif dans le fait d’être le premier invité et de ne pas adhérer aux messages de l’Elysée. Tondelier continue en ajoutant qu’elle pense qu’Emmanuel Macron n’a pas de meilleure option. Elle estime que leur majorité est la plus cohérente et solide.
Le commentaire précédent des « insoumis » n’a pas été oublié.
Lucie Castets cherche à prouver son engagement au président de la République. Mardi 20 août, elle a déclaré à Libération qu’elle et son équipe sont prêtes à collaborer, sérieusement et unis. Elle a affirmé sa volonté de faire des concessions, une démarche que La France insoumise (LFI) ne semble pas prête à suivre. Le lendemain, sur France Inter, Mathilde Panot, leur présidente à l’Assemblée, a insisté sur l’idée de respecter le programme original promis aux électeurs.
Ce dernier été, les partis de gauche ont initié des « réunions fréquentes », et le 12 août, ils ont envoyé une proposition de travail plus coopératif aux chefs des groupes de l’Assemblée nationale et du Sénat, suggérant de partager l’agenda parlementaire, par exemple. En parallèle, des dialogues informels ont été établis entre certains socialistes et l’aile gauche du camp présidentiel.
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