La cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris s’est tenue le vendredi 26 juillet, mettant en scène des performances artistiques variées et audacieuses, allant de l’interprétation musicale de Aya Nakamura, soutenue par la garde républicaine, aux drag-queens reproduisant le tableau de la Cène. Les opinions ont été partagées, avec des positions très contrastées allant de la gauche à l’extrême droite du spectre politique.
Manuel Bompard, le coordinateur de La France Insoumise, s’est exprimé fièrement suite à l’événement en disant: « Quelle fierté quand la France parle au monde ». De même, Mathilde Panot, la dirigeante du groupe parlementaire « insoumis », a loué l’organisation de l’événement pour avoir valorisé notre précieux patrimoine révolutionnaire et la France dans toute sa diversité.
Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a salué l’effort d’intégrer des valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité, ainsi que la sororité, la parité et l’inclusivité, considérant ce geste comme un contrepoint fort à la montée du fascisme et de l’extrême droite. L’écologiste Sandrine Rousseau, tout comme Marine Tondelier, leader des Ecologistes, ont fortement apprécié la diversité des 571 athlètes de la délégation française, voyant en elle une puissante réplique à l’extrême droite.
Le gouvernement a également montré son soutien en retweetant une vidéo de la performance d’Aya Nakamura et en apportant des commentaires admiratifs. Même le président Emmanuel Macron, s’est réjoui de ce moment, reprenant son slogan politique de 2017, « en même temps », pour exprimer son enthousiasme. Gabriel Attal, le premier ministre, a également manifesté son excitation, soulignant la dynamique de l’équipe de Nakamura avec la garde républicaine.
La performance d’une célèbre chanteuse francophone vêtue d’une robe ornée de plumes dorées aux côtés de la garde républicaine formelle à l’Académie française a déclenché l’indignation de certains à droite et à l’extrême droite. Également controversée était la présence de drag-queens reproduisant la Cène, l’apparition de Philippe Katerine (presque) dénudé, et la présence d’un mannequin transgenre.
Valérie Boyer, sénatrice des Républicains des Bouches-du-Rhône, a critiqué ce spectacle pour sa représentation ridicule des Chrétiens et pour sa mise en scène de l’exécution de Marie-Antoinette. L’ancien député des Républicains, Julien Aubert, a condamné l’événement, le décrivant comme un défilé « wokiste » où le sport a été éclipsé par des messages politiques et sociaux.
Cependant, Xavier Bertrand, le président des Républicains de la région des Hauts-de-France, s’est opposé à ces critiques, affirmant que la cérémonie a permis à la France de réaffirmer son universalisme, sa diversité, et son aptitude à s’unifier, qui constituent sa force.
Le secteur de l’extrême droite a exprimé son indignation. « C’est vraiment honteux ! Aya Nakamura n’est absolument pas appropriée ! L’inauguration des Jeux olympiques est une dégradation de la culture française », a déclaré le député Julien Odoul, représentant du Rassemblement national (RN), sur le site X. De même, l’eurodéputée Marion Maréchal a critiqué ce qu’elle a renommé les « J-Woke 2024 », ajoutant : « A tous les fidèles chrétiens du monde qui ont regardé cette cérémonie d’ouverture et ont ressenti une offense après avoir vu cette parodie drag-queen de la Cène, notez bien que ce n’est pas la vraie France qui s’exprime mais une minorité gauchiste prête à toutes sortes de provocations. »
De son côté, Marine Le Pen, qui avait auparavant supposé que la participation d’Aya Nakamura était une tentative d’humiliation du peuple français par Emmanuel Macron, s’est abstenue de commenter l’événement, se limitant le samedi matin à souhaiter « bonne chance à tous nos sportifs (…) prêts à défendre fierement les couleurs de notre pays et à rendre le peuple français fier. »
La Conférence des évêques de France (CEF), quant à elle, a également exprimé sa désapprobation le samedi, regrettant « les scènes de ridiculisation et de moquerie du christianisme » lors du lancement des JO, tout en reconnaissant quelques « moments merveilleux ».
L’événement inaugural orchestré par le [Comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques] a présenté hier soir des instants de splendeur et de joie intense qui ont ému et enchanté le monde entier. Néanmoins, il est regrettable que cette célébration ait inclus des actes de raillerie et de sarcasme à l’égard de la religion chrétienne, ce que nous dénonçons fortement, selon une déclaration conjointe rédigée par les organisateurs des Holy Games, une initiative de l’église catholique visant à harmoniser le sport et la foi.
Bien que les séquences exactes ne soient pas explicitement mentionnées par la CEF, une des scènes marquantes de la cérémonie, intitulée « Festivité », a débuté par l’image d’un groupe de personnes, dont plusieurs drag-queens, à une table, s’inspirant de la représentation de la Cène, le dernier dîner de Jésus avec ses disciples.
« Nous pensons à tous ces chrétiens à travers le monde qui ont été offensés par l’exubérance et la provocation de certaines séquences. Nous espérons qu’ils comprennent que l’esprit olympique va bien plus loin que les perspectives idéologiques de quelques artistes », a déclaré la CEF. Ils ont exprimé leur gratitude envers « tous les représentants des autres religions qui [leur] ont témoigné leur soutien », concluant : « L’heure est maintenant à la compétition, que celle-ci apporte authenticité, réconfort et bonheur à tous! »
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