Hélène Geoffroy, leader d’une des factions minoritaires du Parti socialiste (PS), a exprimé ses critiques lors d’un conseil national extraordinaire. Elle a accusé le parti d’adopter une approche populiste, orientée vers le progressisme de gauche à la manière de Mélenchon après avoir suivi la ligne modérée de Glucksmann. Selon elle, cette posture s’éloigne d’une solution concrète pour améliorer le pays et privilégie des stratégies de manipulation politiques complexes.
Ce débat intervient alors que la gauche semble unie sous l’égide du nouveau Front Populaire (NFP), représenté par Lucie Castets. Cependant, à peine trois jours après son apparition sur la scène politique, le PS semble retomber dans ses anciens schémas conflictuels. Les tensions au sein du parti sont palpables, avec des attaques virulentes et des menaces de rupture.
À noter qu’Hélène Geoffroy, qui est également maire de Vaulx-en-Velin, avait soutenu Olivier Faure, le premier secrétaire du PS, lors des négociations du NFP, malgré leur opposition politique.
Geoffroy demande désormais une clarification de la direction que souhaite prendre le PS. Elle s’interroge sur l’objectif réel du parti : chercher à gouverner ou simplement obtenir la démission du président en exercice ? Selon elle, la France a besoin d’un gouvernement et les citoyens attendent des solutions à leurs problèmes quotidiens.
Lors de ses deux premiers entretiens, Lucie Castets a déclaré exactement le contraire. Mme Castets a insisté sur le fait qu’il n’y avait aucune « mission suicide » et que le réel objectif était de se diriger vers Matignon, à travers ses interventions à France Inter et BFM-TV. Malgré cela, les factions minoritaires, soutenues simultanément par Hélène Geoffroy et le maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, demeurent convaincues que Mme Castets n’est qu’une diversion et que la volonté du NFP de diriger est simplement illusoire. Cela se confirme par le refus d’Emmanuel Macron de nommer un premier ministre du NFP, qui est principalement composé de membres « insoumis ».
Quant à Hélène Geoffroy et ses supporters, ils ont toujours refusé de s’allier à Jean-Luc Mélenchon, qui, selon eux, est uniquement animé par des ambitions présidentielles, ou à LFI, un mouvement qu’ils considèrent comme sans solution concrète pour le pays. Patrick Mennucci, allié de Mme Geoffroy, est convaincu que si cette alliance se poursuit, ils ne pourront jamais gouverner. Pour lui, LFI souhaite maintenir une situation conflictuelle dans le but de propulser Mélenchon au second tour de l’élection présidentielle de 2027 où il pourrait affronter Marine Le Pen. Il considère cela comme une garantie de son élection à la présidence.
Cependant, lors du conseil national du PS, Olivier Faure a tenté de rassurer ses adversaires socialistes, affirmant qu’ils n’étaient pas irrationnels et conscients de l’impossibilité d’appliquer l’intégralité du programme du NFP. Lucie Castets n’était pas présente ce jeudi soir car elle n’est pas membre du PS.
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