Laurence Tubiana a reconnu l’existence de divergences au sein du Nouveau Front Populaire (NFP) et s’est retirée de la course au poste de Premier ministre dans une lettre publiée sur X, le lundi 22 juillet. « Il nous faut une stratégie de renouveau démocratique qui répond aux urgences sociales et aux défis de la transition écologique. Toutefois, j’observe que mon nom a rencontré des résistances au sein du NFP. Tout ceci ne semble pas conduire à l’apaisement dont nous avons tant besoin », déclare-t-elle. « Je le reconnais », ajoute-t-elle, affirmant qu’elle retourne « aux défis qui ont toujours été les siens ».
Son nom avait été suggéré par une partie de la coalition de gauche, mais avait été rejeté par les « révolutionnaires », qui estimaient qu’elle était trop modérée et « pro-Macron ». Cependant, l’architecte de l’accord de Paris avait déclaré le 18 juillet, dans une interview avec l’Agence France-Presse (AFP), être « prête » pour devenir Premier ministre.
En réponse à cette annonce, Martine Tondelier, Secrétaire nationale des Écologistes, a déclaré sur X: « Je suis désolée d’apprendre cela, bien que je le comprenne. C’est la preuve de ton dévouement au collectif ».
Arthur Delporte, député socialiste du Calavados, a exprimé son regret sur X, déclarant qu’elle n’avait pas réussi à faire consensus. « Elle aurait fait une formidable Premier ministre du NFP », avance-t-il.
Il y a quelques jours, Huguette Bello, Présidente du Conseil régional de La Réunion, soutenue par le Parti communiste et La France Insoumise, avait annoncé qu’elle ne se présenterait plus au poste de Premier ministre, suite à l’opposition exprimée par le Parti socialiste.
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