Emmanuel Macron reste à la présidence et Gabriel Attal à Matignon, tandis que Yaël Braun-Pivet demeure à la présidence de l’Assemblée nationale, malgré la dissolution de l’Assemblée il y a trente-neuf jours, une défaite au deuxième tour des législatives onze jours plus tôt et un faible taux de vote pour la coalition présidentielle aux élections européennes précédentes. Braun-Pivet, représentante de l’Ensemble pour la République, anciennement Renaissance, dans les Yvelines, a été réélue le 18 juillet avec 220 voix contre 207 pour André Chassaigne du Parti Communiste Français, son principal adversaire et représentant du Nouveau Front Populaire.
Faisant fi de ces événements, Braun-Pivet a prononcé un discours improvisé lorsqu’elle a accédé de nouveau à la présidence, recevant des applaudissements de La Droite Républicaine et d’une partie du Rassemblement National. Cependant, les élus du Nouveau Front Populaire sont restés stoïques. Braun-Pivet a exhorté à la mise en œuvre de « nouvelles méthodes » et « nouvelles solutions » pour les citoyens français. Néanmoins, Boris Vallaud, le président du groupe socialiste, a critiqué son discours, le qualifiant de répétitif.
La présidente de l’Assemblée nationale a souligné l’importance de nouvelles approches et d’un nouveau rythme lors de sa déclaration du jeudi soir, rappelant le même discours qu’elle avait tenu deux ans auparavant. Elle a insisté sur la nécessité de l’entente, de la collaboration et du compromis. Tandis que sa précédente affirmation en 2022, lorsqu’elle est devenue présidente, insistait sur le rôle du dialogue dans la construction du consensus et des compromis, les citoyens français nous imposent de collaboration et de débat.
Cependant, malgré ces efforts pour apporter du changement, la division dans trois blocs a continué à dominer l’Assemblée. En outre, la séance inaugurale a été perturbée, démontrant que même avec la participation élevée aux élections législatives, le consensus peut être difficile à atteindre. Alors que la présidente de l’Assemblée félicitait les électeurs pour leur participation, elle a été interrompue par la députée de Paris, Sophia Chikirou, qui réfutait le fait que le peuple français avait voté pour elle.
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