Suite à la deuxième phase des élections législatives qui s’est déroulée le dimanche 7 juillet, une compétition a été lancée parmi les divers groupes politiques. Le but de cette compétition est de former la majorité la plus solide possible, qui serait capable de soutenir les actions d’un gouvernement. Actuellement, une partie de la coalition présidentielle et des Républicains (LR) estiment qu’il est nécessaire de collaborer ensemble. Mardi 9 juillet, l’ex-Premier ministre Edouard Philippe a plaidé pour « un accord technique » avec la droite qui permettrait « de progresser et de diriger les affaires du pays pour au moins une année ».
Le maire du Havre, qui est aussi le président du mouvement Horizons, s’est demandé pourquoi les élus LR ne pourraient-ils pas faire ce qu’ils font sur le plan local au niveau national. Sur TF1, il a déclaré : « Je crois qu’il est temps pour tout le monde d’assumer ses responsabilités ». Si LR rejette cet accord, il devra « expliquer à ses électeurs, demain, qu’il a choisi un gouvernement du Nouveau Front populaire, avec La France Insoumise (LFI), plutôt qu’un accord centriste et de droite qui existe dans toutes les collectivités territoriales que nous administrons ».
Mais est-ce vraiment une certitude ? « Malheureusement, la regrettable fissure partisane qui existe sur le plan national entre LR et le pôle de la majorité présidentielle n’est pas reproduite dans presque tous les exécutifs locaux », note le maire de Toulouse de centre-droit, Jean-Luc Moudenc. Dans la capitale de la région Occitanie, le parti de droite et « le pôle Macronien » ont collaboré ensemble depuis 2017 « sans aucune difficulté », dit l’ex-LR. « Dans ces collaborations, les projets pragmatiques et concrets qui sont lancés sur le terrain sont ceux qui prévalent », ajoute-t-il.
Le « choucroute du centre » en Alsace.
La même chose est observée à l’autre bout de la nation : tout comme nous avons la « droite cassoulet » dans le Sud-Ouest et jadis existait la « gauche cassoulet », Strasbourg est gouverné par le « centre choucroute ». Cette expression provient de Frédéric Bierry, un dirigeant du centre droit, qui est aussi le président de la Collectivité européenne d’Alsace (qui comprend les départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin).
Bierry dirige une coalition composée du LR, Renaissance, le MoDem de François Bayrou et Horizons. « Nous travaillons ensemble », dit-il. « Nous sommes guidés par un pragmatisme sur le terrain. Nous sommes une collectivité locale. Ce sont les projets qui nous unissent, plus que les inclinaisons politiques. » Et parmi tous les projets, un se distingue, dit-il : « Ce qui nous unit est le projet Alsace », le désir de revenir à une région autonome en Alsace, qui est actuellement intégrée à Grand-Est.
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