Dans le programme d’aujourd’hui, la France Insoumise (LFI) a présenté quatre individus à la discussion lors des débats de Nouveau Front populaire (NFP) hier. Certains à gauche ont interprété cela comme une provocation, tandis que d’autres l’ont considéré comme une progression. Les quatre personnalités proposées par LFI étaient Manuel Bompard, le coordinateur national ; Clémence Guetté, coprésidente de l’Institut La Boétie et députée du Val-de-Marne ; Jean-Luc Mélenchon, le fondateur du mouvement ; et Mathilde Panot, la présidente du groupe régional à l’Assemblée nationale.
Cela ramène au centre de la scène le candidat triple à la présidence, qui est au cœur des critiques. Pendant ce temps, les autres partis de gauche ont insisté pendant la campagne pour assurer qu’il ne serait jamais le premier ministre de l’alliance à gauche.
Dans les matinales, le coordinateur national de LFI et député, Manuel Bompard, sera présent sur TF1 à 7 h 40, comme Sylvain Maillard de Renaissance de Paris, sur France 2. De plus, Gérald Darmanin, ministre de l’intérieur et député du Nord, sera sur RTL, avec Sébastien Chenu, député RN du Nord, sur RMC.
Antoine Léaument, député LFI de l’Essonne, interviendra sur Franceinfo à 7 h 45. Karl Olive, député de Renaissance des Yvelines, sera sur Europe 1 et Cnews à 8 h 10 du camp présidentiel. François-Xavier Bellamy, de les Républicains et député européen, sera invité sur France Inter dix minutes plus tard, et Jean-Philippe Tanguy, député du Rassemblement National de la Somme, sera sur LCI à la même heure.
À 8h30, Aurore Bergé, ministre de l’égalité hommes-femmes et de la lutte contre les discriminations, et parlementaire du mouvement Renaissance des Yvelines, sera présente sur Franceinfo. Parallèlement, Marine Tondelier, secrétaire nationale des Ecologistes, sera l’invitée de BFM-TV et RMC.
On observe un blocage des discussions du côté gauche. La nuit dernière, aucun rendez-vous n’a été programmé pour continuer les négociations ce vendredi, à la suite de la proposition de LFI de quatre candidats potentiels pour le poste de premier ministre, incluant Jean-Luc Mélenchon.
Marine Le Pen s’engage à vetoiser tout gouvernement composé d’Insoumis et d’Ecologistes. Un peu avant, le secrétaire général du groupe Rassemblement national à l’Assemblée nationale, Renaud Labaye, avait exprimé que le RN « ne vetoisera[it] pas » un éventuel gouvernement de gauche s’il proposait « des mesures consensuelles », avant que Marine Le Pen ne mette les choses au clair sur X : « Le groupe RN appliquera un veto à tout gouvernement où des membres de LFI et des Ecologistes auraient des rôles ministériels ».
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