Dix-neuf membres de l’administration, y compris le premier ministre Gabriel Attal, étaient candidats, le dimanche 7 juillet, lors du deuxième tour des élections législatives anticipées. Au cours de ces élections, deux ministres ont été dépossédés de leur siège à l’Assemblée nationale.
Sarah El Haïry, ministre déléguée responsable de l’enfance, de la jeunesse et de la famille, n’a pas réussi à retenir son poste de députée pour la cinquième circonscription de Loire-Atlantique. En concurrence avec un représentant du Nouveau Front Populaire (NFP), Fabrice Roussel, et celui de l’alliance Les Républicains-Rassemblement national, Bruno Comby, elle a perdu face à Roussel qui a recueilli 39,91 % des votes contre 37,38 % pour la ministre.
Stanislas Guerini, ministre de la transformation et de la fonction publiques, qui avait été élu en 2017 pour la troisième circonscription de Paris, a lui aussi été vaincu, le dimanche soir, au second tour des élections législatives. Cette figure proéminente du clan Macron, ancien chef du parti présidentiel, a cédé sa place à Léa Balage El Mariky, du NFP, qui avec 53,36 % des votes, l’a battu à 46,64 %.
Après le premier tour, cinq ministres et députées sortantes – Sabrina Agresti-Roubache (Ville et citoyenneté, Bouches-du-Rhône), Marie Guévenoux (outre-mer, Essonne), Fadila Kattahbi (personnes âgées et handicapées, Côte-d’Or), Patricia Mirallès (anciens combattants, Hérault) et Dominique Faure (collectivités territoriales et ruralité, Haute-Garonne) avaient déjà à leur tour perdu leur siège, en se désistant dans leurs circonscriptions pour affaiblir le Rassemblement national.
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