D’après le texte original, il y a eu une réaction internationale aux résultats du second tour des élections législatives. L’Espagne, représentée par le Premier ministre socialiste Pedro Sanchez, s’est réjouie du fait que la France et le Royaume-Uni aient décidé de refuser l’extrême droite et de soutenir la gauche sociale. Pour Sanchez, ces deux pays ont suivi le même chemin que l’Espagne il y a un an. Il a ajouté que les deux pays ont choisi le progrès social et ont rejeté le recul des droits et des libertés.
De son côté, le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a félicité la victoire « contre l’extrémisme » et a fait l’éloge de la maturité politique en France. Pour lui, le triomphe est une grande démonstration de la maturité des forces politiques françaises qui ont fait front commun contre l’extrémisme. Lula, qui a été au pouvoir de 2003 à 2010 avant d’être réélu en 2023, estime que ces victoires sont un renforcement de l’importance du dialogue entre les groupes progressistes afin de défendre la démocratie et la justice sociale et peuvent servir d’inspiration pour l’Amérique du Sud.
Enfin, selon le porte-parole du groupe social-démocrate (SPD), on peut dire que « le pire » a été évité.
Dimanche, Nils Schmid, chargé de la politique étrangère du parti social-démocrate allemand (SPD) au Bundestag, a déclaré au groupe de presse Funke que le pire avait été évité lors des élections législatives, malgré la faible performance de l’extrême droite. Selon lui, cela a politiquement affaibli Emmanuel Macron. Schmid a prévenu que la formation d’un nouveau gouvernement serait complexe, et appelle les partis démocratiques français à démontrer de la flexibilité. Il a rappelé que l’Allemagne avait l’habitude de former des coalitions gouvernementales diversifiées, comme celle menée actuellement par le chancelier Olaf Scholz, qui comprend des sociaux-démocrates, des écologistes et des libéraux.
Quant au Premier ministre polonais, il a prédit que l’échec de l’extrême droite française aux élections législatives serait une déception pour la Russie et un soulagement pour l’Ukraine. Donald Tusk a exprimé sa satisfaction face à ce résultat dimanche.
Du côté des États-Unis, Bernie Sanders, ancien candidat à la présidence et figure de proue de la gauche démocrate, a félicité la gauche française pour avoir tenu tête à l’extrême droite et l’avoir vaincue. Le sénateur du Vermont a déclaré que si les politiciens soutiennent les familles de travailleurs, ces dernières les soutiendront en retour. Il a également noté que l’abaissement de l’âge de la retraite et l’augmentation du salaire minimum sont des mesures très appréciées.
Amichai Chikli, le ministre israélien en charge de la diaspora et de la lutte contre l’antisémitisme, a affiché son opposition à Jean-Luc Mélenchon sur X, dimanche soir. Il a qualifié Mélenchon de « la copie française de Jeremy Corbyn », un individu selon lui, lourdement chargé de haine contre Israël. Chikli a critiqué Mélenchon pour ne pas avoir condamné les attentats d’octobre ni identifié le Hamas comme une organisation terroriste. D’après Chikli, une telle « alliance rouge-verte » (référence à la gauche et à l’islam) plongerait l’Europe dans un « abîme profond, très profond ». Par ailleurs, il a exprimé, lors d’une interview avec la radio israélienne Kan cette semaine, que l’élection de Marine Le Pen comme présidente française serait une « excellente » nouvelle pour Israël.
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