Le Nouveau Front Populaire (NFP), composé par La France insoumise (LFI), le Parti socialiste (PS), les Ecologistes et le Parti communiste français (PCF), a déclaré vouloir le rôle de Premier ministre suite aux élections législatives qui les ont positionnés en tête avec 182 sièges, néanmoins, loin de la majorité absolue de 289 sièges. Ils anticipent qu’Emmanuel Macron, le président de la République, leur demanderait officiellement lors d’une discussion lundi de nommer un candidat au poste de premier ministre, selon Marine Tondelier, la leader des Ecologistes.
Olivier Faure, le premier secrétaire du PS, et Mathilde Panot de la LFI, ont déclaré que le NFP prévoit de proposer un nom sous peu. Selon Faure, il est essentiel qu’ils démontrent leur capacité à gouverner. Il a expliqué que S’ils ne parviennent pas à un consensus, un vote parmi les membres du NFP sera nécessaire. Manuel Bompard, le coordinateur de la LFI, a souligné que la tradition républicaine voudrait que le Premier ministre provienne du parti qui compte le plus de députés dans la coalition. Selon ses calculs, cela serait le LFI, qui compte 74 députés parmi les membres de la coalition. Sur ce total, le PS a 59 sièges, les Ecologistes ont 28 sièges, et le PCF en a 9. Bompard a rappelé que « Un bon premier ministre doit apaiser ».
Dans une déclaration récente sur RTL, Mathilde Panot a réitéré son soutien à Jean-Luc Mélenchon, « l’insoumis » leader, qui est une figure controversée au sein de la gauche. Elle assure fermement qu’il n’est en aucun cas disqualifié pour le poste de premier ministre. Son argument est que Mélenchon a redynamisé la gauche en réussissant à remporter 22% des voix lors de l’élection présidentielle, insufflant un sentiment d’espoir à des millions de personnes.
Cependant, Marine Tondelier a soutenu l’idée que tout bon chef de gouvernement doit avant tout être en mesure de calmer les tensions au sein du pays et de rassembler son propre parti. Ces critères laissent donc Mélenchon hors de cette course, selon elle.
Diverses autres figures politiques, depuis Olivier Faure à Fabien Roussel du parti communiste, François Hollande, ancien président socialiste, jusqu’à Yannick Jadot, le militant écologiste, ont clairement écarté la possibilité d’avoir Mélenchon comme premier ministre.
De même, le leader du Parti Socialiste a soulevé la nécessité de réfléchir sur la capacité à gouverner, apaiser le pays et réparer ses divisions. Il a ainsi mentionné que certains profils semblent se démarquer plus que d’autres, sans pour autant nommer qui il avait à l’esprit.
En parallèle, Clémentine Autain, une autre figure « insoumise », a explicité son intention de ne pas siéger avec le groupe LFI, tout comme François Ruffin. Elle a appelé à chercher le « barycentre » de cette union de gauche, ajoutant qu’elle fait partie des candidats potentiels, tout comme Marine Tondelier.
« Participer et réemployer ce matériel »
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