Gilles Bourdouleix a déclaré le lundi 1er juillet qu’il se retirait de la course. Dans un message envoyé à un journaliste d’Ouest-France, un des seuls avec qui il communique encore, le maire de Cholet a exprimé son écœurement face à une campagne électorale dégoûtante, insultant à la fois la démocratie et les citoyens. Disant qu’il avait décidé de revenir chez lui, il a noté son soutien par le Rassemblement national (RN), étant arrivé après Denis Masséglia de LREM (30,5% contre 33,7%) lors du premier tour des élections législatives le dimanche 30 juin. Toutefois, une heure avant la clôture de l’enregistrement des candidatures le mardi 2 juillet, il y a eu un changement surprenant. Le suppléant de Gilles Bourdouleix s’est rendu à la préfecture après 17 heures pour confirmer sa candidature dans la 5e circonscription de Cholet-Sèvremoine selon Le Courrier de l’Ouest.
Ce changement inattendu de position du maire de Cholet a modifié la stratégie de France Moreau, candidate du Nouveau Front populaire (NFP) elle aussi qualifiée pour le second tour avec 21,33% des voix. Après avoir annoncé son retrait dès que les résultats ont été annoncés, cette enseignante de sciences et de la vie de la terre de 62 ans a changé d’avis lundi matin sous la pression de la direction nationale de La France insoumise (LFI). Ils l’ont finalement encouragée à maintenir sa candidature parce que le candidat du RN, Gilles Bourdouleix, n’était pas en tête à l’issue du premier tour.
La décision d’imposer France Moreau en tant que candidate à Cholet a déclenché une réaction négative non seulement de la part des gauchistes locaux, mais aussi de toute la gauche. Claire Schweitzer, une élue régionale et angevine LFI, a décrié cette action, affirmant qu’elle était en contradiction avec leurs principes et mortelle. Elle a continué en critiquant le maintien du même binôme sans consultation de tous les parties concernées ou des militants « insoumis ».
Par la suite, les autres représentants des partis affiliés au NFP ont publié un communiqué exprimant leur mécontentement et pressant la candidate « insoumise » à renoncer à sa candidature. Ils ont déclaré que cette action irresponsable est en opposition totale avec leur désir commun de former un front républicain pour combattre l’émergence de l’extrême droite au pouvoir. La déclaration, qui a été signée par les représentants du Parti socialiste, du Parti communiste, de Place publique, de la Gauche écosocialiste, du Parti radical de gauche, de Génération.s, et des Ecologistes, stipulait également que France Moreau ne pouvait plus prétendre avoir le soutien de ces partis. Le reste de l’article est disponible uniquement pour les abonnés.
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