Catégories: Politique
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1 juillet 2024 2 h 11 min

Résumé des consignes après premier tour

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Dans l’après-match du premier tour des élections législatives, la coalition présidentielle d’Emmanuel Macron, qui a été sérieusement distancée, a lancé un appel pour une « union » pour contrecarrer une éventuelle victoire du Rassemblement National. Cependant, des divergences sont déjà apparues concernant la position de La France Insoumise.

Les partis de gauche placent leur confiance dans le retrait systématique de leurs candidats arrivés en troisième place afin d’affaiblir l’extrême droite. La droite LR, d’autre part, a choisi une position neutre, avec des figures importantes comme François-Xavier Bellamy qui considère que « l’extrême gauche est le véritable péril qui menace notre pays actuellement ».

La coalition présidentielle paraît désunie après avoir terminé en troisième position, très loin derrière le RN et la coalition de gauche du NFP. La formation dirigée par Emmanuel Macron semble insatisfaite et confuse, envoyant des messages ambigus et parfois contradictoires aux candidats et électeurs.

Au sein du mouvement Renaissance, le président Macron a été le premier à appeler à une « union large » pour les législatives du deuxième tour contre le Rassemblement national, sans toutefois indiquer si cette union engloberait les candidats de La France Insoumise. Cette ambiguïté est également présente chez le Premier ministre Gabriel Attal, qui a encouragé le « retrait de nos candidats dont le maintien en troisième position pourrait permettre l’élection d’un député du Rassemblement national face à un autre défendant, [à l’instar d’Ensemble], les valeurs de la République. »

Plus tard, l’équipe de campagne d’Ensemble a clarifié que cette directive serait également applicable pour se retirer en faveur d’un candidat de La France Insoumise. Cependant, le parti présidentiel vérifiera auprès des candidats insoumis leur adéquation avec « les valeurs républicaines de parlementarisme, universalisme et anti-sémitisme », souligne-t-on à l’Elysée.

Dans une primaire visant à réduire les chances du Rassemblement national, Albane Branlant, candidate du parti Ensemble dans la première circonscription de la Somme et arrivée en troisième position, a annoncé dimanche dernier qu’elle se retirait en faveur du député sortant LFI, François Ruffin. Parallèlement, François Bayrou, président du Modem a exprimé sur TF1 que de nombreux Français seraient déconcertés par un vote ou un choix entre RN et LFI. À cet effet, il a suggéré de prendre en compte ces électeurs et d’examiner chaque circonscription de façon individuelle.

Edouard Philippe, ancien premier ministre et actuel président de Horizons, a abordé la situation de manière différente; Il a déclaré dimanche soir que personne ne devrait voter pour les candidats du Rassemblement national ou de l’Insoumise. Philippe recommande également à ceux de son parti Horizons qui ont terminé troisièmes et qui, sans espoir de gagner, pourraient aider l’extrême à gagner, de se retirer en faveur des candidats des partis partageant les mêmes principes démocratiques et républicains.

Par ailleurs, conformément à ce qui avait été annoncé avant le premier tour, la gauche a confirmé que ses candidats en troisième position dans les circonscriptions où le RN est en tête devraient se retirer. Jean-Luc Mélenchon, chef de la LFI, a relayé cette directive peu après 20 heures, tout comme Olivier Faure, le premier secrétaire du PS, et Marine Tondelier, la secrétaire nationale des écologistes.

Le message central de cette déclaration était un appel à l’établissement d’une alliance républicaine renouvelée lors du deuxième tour des élections législatives, une suggestion directement adressée à l’équipe politique d’Emmanuel Macron. Elle a fait remarquer la perplexité engendrée par l’incapacité de certains à distinguer la gauche de l’extrême droite, tout en sollicitant un retrait systématique des candidats républicains sortis en troisième position pour ainsi défier le RN.

Raphaël Glucksmann et son parti, la Place Publique, ont rejoint cet appel dans une déclaration diffusée dimanche soir. Ils ont aussi accentué l’importance de voter explicitement contre les candidats du RN. Laurent Berger a de son côté exprimé que face à la menace, l’indécision n’est pas acceptable. L’ancien chef de la CFDT avait précédemment été annoncé comme un potentiel premier ministre de gauche par Raphaël Glucksmann.

Cependant, Les Républicains ont réfuté cet appel à voter contre l’extrême droite, arguant que le macronisme est terminé. Ils ont également refusé de donner d’instructions de vote dans les circonscriptions où ils ne se sont pas qualifiés pour le deuxième tour. Eric Ciotti, le président des Républicains, a créé une alliance avec le RN, mais le reste du parti ne l’a pas suivi. François-Xavier Bellamy, député européen, estime de son côté que la véritable menace pour le pays est l’extrême gauche.

Eric Ciotti, le président controversé de Les Républicains (LR) et allié du Rassemblement national, a exhorté dimanche soir les votants conservateurs à résister à la « terreur du danger imminent de l’extrême gauche » au deuxième tour des élections législatives. Il a exprimé sa confiance que « la victoire était à portée de main pour soutenir Jordan Bardella jusqu’à Matignon ».

Marion Maréchal, députée européenne et ancienne alliée de Reconquête associée au Rassemblement national, a estimé dimanche que la majorité absolue était « atteignable » mais « pas encore assurée ». Elle a encouragé les candidats de droite à empêcher la « coalition de l’extrême gauche ».

Elle souligne certainement sur BFMTV que les candidats LR qui ont survécu au premier tour, et qui n’ont pas tenté d’unifier lors du premier tour, devraient éviter de se présenter à nouveau pour ne pas risquer de soutenir ou de faciliter l’émergence de cette coalition d’extrême gauche.

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