Catégories: Politique
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1 juillet 2024 5 h 06 min

« Les Républicains résistent, rejettent barrage 2024 »

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François-Xavier Bellamy, le vice-président exécutif des Républicains (LR), a affirmé dimanche soir son optimisme, soulignant la persévérance de son parti politique face aux résultats préliminaires des élections législatives. Bellamy, qui avait été candidat principal de LR lors des dernières élections européennes, est apparu sur TF1 pour déclarer: « La droite n’est pas éteinte, 10 % des français ont voté pour les Républicains ».

Cette affirmation survient alors que le parti est en difficulté suite à l’alliance inattendue du président en exercice, Eric Ciotti, avec le Rassemblement national (RN). Le parti demeure bien que faiblement avec un score de 10 % selon les dernières estimations de l’institut Ipsos pour plusieurs médias français, et pourrait obtenir entre 30 et 50 sièges après le second tour le 7 juillet, par rapport aux 61 sièges de la législature précédente.

Toutefois, rien n’est certain. En 2022, les candidats LR ont remporté 85 % de leurs face-à-face dans 75 circonscriptions. Cependant, ils pourraient être mis à rude épreuve cette année face à l’ascension de l’extrême droite. Certains membres notables du parti, comme Olivier Marleix, sont dans une position délicate, étant devancé dans sa circonscription d’Eure-et-Loir par le candidat RN relativement inconnu, Olivier Dubois, de plus de douze points (25,93 % contre 38,32 %). Pour conserver son siège de député, Marleix devra probablement compter sur le soutien du parti local, suite au probable retrait de la candidate du Nouveau Front populaire et socialiste, Nadia Faveris, qui le suit de peu (25,59 %).

C’est là toute l’énigme du parti Les Républicains. Comme c’était le cas en 2022, ce parti politique s’abstient de rejoindre un front républicain… qui, paradoxalement, pourrait lui être bénéfique localement. Les Républicains (qui sont en désaccord avec M. Ciotti) ont clairement défini leur position dès 20h11. Comme ils l’ont indiqué dans une déclaration signée par quelques hauts responsables tels que François-Xavier Bellamy, Gérard Larcher, Jean-François Copé, Annie Genevard et Laurent Wauquiez : « Lorsque nous ne sommes pas dans la course au second tour, nous respectons la liberté des électeurs et ne donnons pas de recommandation à l’échelle nationale, permettant aux Français de voter en toute conscience ».

Se trouvant dans une position avantageuse au Doubs et en Haute-Loire, les deux derniers pourraient bénéficier du retrait des candidats de la gauche, arrivés troisième, pour contrer la montée du RN dans leur bastion. Cependant, dans la même déclaration, ils affirment vouloir « lutter contre l’extrémisme de la gauche, dominée par La France insoumise, qui constitue une menace réelle pour notre nation » et refusent de soutenir le Nouveau Front populaire ainsi que le RN, qui « n’offre pas non plus une solution pour la France, car son programme populiste mènera à l’anarchie et l’appauvrissement de notre nation ».
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