« Bruno Le Maire exhorte à soutenir un représentant du camp social-démocrate, exception faite de LFI.
Bruno Le Maire, le ministre de l’économie et des finances, a admis lundi sur France Inter que c’était un échec pour leur majorité. Il a critiqué le Rassemblement national en affirmant qu’il n’offrait aucune solution aux préoccupations de nos concitoyens. Le Maire a déclaré qu’il se battrait pour les députés et pour empêcher le Rassemblement National d’obtenir une majorité absolue avant le 7 juillet.
Concernant les recommandations de vote diversifiées du second tour au sein du camp présidentiel, Le Maire a déclaré que c’étaient des « votes de conscience ». Il a encouragé les électeurs dans les circonscriptions où il n’y a pas de candidat Renaissance au second tour, à soutenir un représentant du camp social-démocrate. Il a précisé que cela signifie un représentant du Parti socialiste, du Parti communiste ou des Verts, tout en ajoutant qu’il ne voterait pas pour La France insoumise.
Tout en affirmant qu’il n’établit jamais d’équivalence entre La France insoumise et le Rassemblement National, Le Maire estime que La France insoumise est une menace pour la nation, tout comme le Rassemblement National est une menace pour la République. « On ne privilégie pas un danger par rapport à un autre », a-t-il déclaré, critiquant les postures opportunistes.
Il a souligné les attaques de LFI contre la police et les agents de sécurité, ainsi que sa diffusion de la haine et de la violence. Il a également rappelé comment La France insoumise a flirté avec l’antisémitisme.
Bruno Le Maire n’a pas confirmé s’il continuerait son rôle au sein du Ministère de l’économie et des finances après le 7 juillet, tout en mentionnant qu’il est très probable qu’il devrait partir du ministère.
Il a fait ces remarques après que Gabriel Attal a révélé dimanche soir un arrêt temporaire de la réforme litigieuse de l’assurance-chômage, qui devait être codifiée par un décret le 1er juillet. Bruno Le Maire a exprimé son scepticisme face aux décisions opportunistes, aux ajustements et aux manœuvres politiques, affirmant qu’une orientation vers le plein emploi nécessite une continuation de la réforme de l’assurance-chômage.
Avant de s’adresser à Marine Tondelier sur France Inter, il a invité à collaborer en disant: « Essayons de travailler ensemble ». Il a suggéré d’explorer ce qui peut être réalisé avec l’aide des Verts, des communistes, des socialistes et des Républicains qui n’ont pas traversé la « mur de la honte » et sont restés du côté des républicains.
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