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« Législatives 2024: Gauche contre RN, Nuances Persistantes »

Lors du deuxième round des élections législatives, Marine Tondelier, qui est à la tête d’Europe Ecologie-Les Verts, expose son argumentation de façon explicite : « Si tous agissent comme nous sommes prêts à le faire, Jordan Bardella [président du Rassemblement national, RN] ne parviendra pas à occuper le poste de premier ministre. » Néanmoins, son raisonnement est confronté à un environnement politique influencé par l’abolition du rempart républicain contre l’extrême droite, et son renversement.

Desormais, c’est souvent contre le Nouveau Front populaire (NFP) que les appels au barrage sont présentés, venant des dirigeants de la majorité présidentielle. « Nous sommes le meilleur rempart, notamment contre le NFP, et non le RN », a déclaré Aurore Bergé, ministre déléguée en charge de l’égalité entre les hommes et les femmes, lundi sur Europe 1. De leur côté, tous les dirigeants de gauche ont réitéré cette semaine la nécessité de voter contre le RN lors du second tour.

Suivant Mathilde Panot (La France insoumise, LFI), qui avait précédemment suggéré, le vendredi 21 juin sur BFM-TV, de « voter contre le RN » dans le cas d’un duel avec la coalition présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, créateur de LFI, a exprimé son point de vue différemment, mercredi, sur LCI : « Pas le moindre électeur “insoumis”, je le garantis, ne soutiendra le RN. Et nous leur dirons que personne ne devrait faire cette erreur, peu importe la raison », a-t-il confirmé.

Tout comme après le premier tour de l’élection présidentielle 2022, il soutient de façon catégorique que « pas un seul vote » ne devrait être en faveur du RN, tout en soulevant indirectement la possibilité du vote blanc ou de l’abstention. En avril 2022, un sondage en ligne auprès de plus de 300 000 de ses partisans a révélé que le vote blanc arrivait en tête, suivi du vote pour Emmanuel Macron et ensuite de l’abstention.
Fin de la lettre.

Avant le premier tour d’élection, il y a une certaine ambiguïté concernant les candidats qui se retireraient en cas d’une élection à trois candidats. Les écologistes, les socialistes, et les communistes ont déclaré que si leur candidat se classait en troisième position, il renoncerait pour soutenir le candidat « des forces démocratiques » contre le Rassemblement National (RN).

Dans un article publié dans Le Monde le mardi 25 juin, Marine Tondelier et son équivalent socialiste, Olivier Faure, accompagnés de quelques dirigeants du parti au pouvoir, dont la ministre Agnès Pannier-Runacher, ont lancé un appel pour éviter une élection à trois candidats au second tour. Ils suggèrent de retirer le candidat le moins favorisé et de soutenir le candidat restant des forces démocratiques face au RN.

Selon le Parti communiste français (PCF) : « Si un candidat du PCF se retrouve qualifié pour le second tour en troisième position dans une élection à trois candidats, il se retire pour donner au candidat républicain le mieux placé la meilleure chance de vaincre l’extrême droite. »

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