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« Rassemblements interdits, couvre-feu prolongé en Nouvelle-Calédonie »

Selon un communiqué de presse du haut-commissariat, des mesures strictes ont été mises en œuvre pour contrôler les tensions sur l’archipel. Une interdiction totale de rassemblement a été instaurée du samedi 29 juin à 6 heures jusqu’au dimanche 30 juin à 20 heures pour soutenir les actions de sécurité effectuées par les forces de l’ordre intérieures. En outre, le couvre-feu, qui s’applique de 20 heures à 6 heures, a été prolongé jusqu’au lundi 8 juillet.

Ces décisions ont été prises à la veille du premier tour des élections législatives prévu pour le dimanche 30 juin à Nouméa, où un taux de participation élevé est attendu. Le haut-commissariat a rapporté que la situation sécuritaire s’est améliorée au cours des derniers jours, mais que des actes de vandalisme graves continuent de causer des dégâts aux infrastructures publiques.

L’incendie criminel survenu dans la nuit du jeudi 27 au vendredi 28 juin sur le site de construction du centre de premier intervention près de l’aéroport international a été fermement condamné par le haut-commissariat. Le centre, près d’être achevé, avait pour objectif d’accueillir une caserne de pompiers dans le nord de la commune de Païta pour réduire les délais d’intervention sur une grande partie de l’archipel.

Plus globalement, le haut-commissariat a également condamné les attaques répétées contre les pompiers par les émeutiers, en augmentation ces derniers jours selon plusieurs témoignages de pompiers dans les médias locaux. Selon le haut-commissariat, 1520 personnes ont été arrêtées depuis le début des troubles en Nouvelle-Calédonie, troubles liés à une réforme constitutionnelle touchant le découpage électoral, critiquée par les indépendantistes kanaks.

Selon le rapport le plus récent des autorités, ces actes de brutalité, qui sont les plus sévères survenus dans l’archipel depuis les années 1980, ont causé la mort de neuf personnes et des dommages matériels importants comme des incendies, des destructions et des pillages. La situation s’est aggravée après le transfert vers la métropole, à la fin de la semaine dernière, de sept militants qui luttent pour l’indépendance.

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