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« Véran continue la politique dans sa circonscription »

Olivier Véran, après avoir initialement envisagé une carrière en chirurgie esthétique post son rôle de porte-parole du gouvernement, a abandonné cette idée. Ce changement de cap a été décidé avant l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale, assure le neurologue. L’ancien ministre de la santé renoue avec ses racines en Isère, étant candidat pour se succéder en tant que député de la 1ère circonscription, en même temps qu’il retourne au centre hospitalier universitaire de Grenoble pour offrir ses services bénévolement en neurologie une journée par semaine.

Sa participation en politique se concentrera désormais à l’échelle locale. Il insiste, lors d’une interview avec Le Monde, sur son désir de devenir un député de terrain, ayant quitté le gouvernement après avoir réalisé son rêve de devenir ministre de la santé. En raison de son insatisfaction en tant que porte-parole du gouvernement, il tend à opter pour un rôle plus politique.

Étant originaire de l’Isère, Olivier Véran s’estime familier de la 1ère circonscription, et affirme qu’il a reçu un accueil chaleureux à son retour à titre personnel. Cependant, il note une certaine frustration et incompréhension dans l’accueil politique suite à la dissolution de l’Assemblée nationale, décidée par le président de la République le 9 juin, décision qu’il désapprouve malgré son investiture officielle par Renaissance. Le logo du parti présidentiel est d’ailleurs notablement absent de son affiche de campagne.

Olivier Véran, bien qu’étiqueté Renaissance, a affirmé que rien ne serait plus pareil après les élections législatives. Il décrit son principal adversaire politique comme étant la « radicalité ». Il s’est présenté comme une alternative aux extrêmes, en préalable à son affrontement avec Alexandre Lacroix, candidat de droite appuyé par le Rassemblement national, ainsi que contre Hugo Prévost, candidat du Nouveau Front populaire, et Nathalie Béranger, candidate des Républicains. Un autre concurrent est Rémi Adam, candidat de Lutte ouvrière.

Adam a critiqué Véran en affirmant que le gouvernement porté par ce dernier était responsable de la mise en péril de la démocratie par l’extrême droite, l’introduction de la loi sur l’asile et l’immigration, et la réforme des retraites. En revanche, Véran a souligné les lois qu’il a mises en avant en tant que député, notamment le Nutri-score, la taxe sur les boissons gazeuses, l’interdiction des défilés de mannequins trop minces, le cannabis thérapeutique, la contraception gratuite pour les moins de 25 ans et les tests VIH sans prescription.

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