Emmanuel Macron s’est engagé à rester à la présidence jusqu’en mai 2027, indépendamment de l’issue des élections législatives prévues pour les 30 juin et 7 juillet. Cet engagement a été formulé dans une « Lettre aux Français », diffusée le lundi 24 juin dans la presse quotidienne régionale.
Face à la probabilité croissante d’une majorité relative pour le Rassemblement national, révélée à travers divers sondages, qui pourrait potentiellement entraîner une paralysie de l’Assemblée nationale – le parti d’extrême droite n’ayant pas de chances de trouver des partenaires politiques au centre ou à gauche de l’hémicycle – la demande visant à ce que le président démissionne, dans ce scénario inédit, est de plus en plus forte.
Marine Le Pen, la dirigeante du Rassemblement national (RN), a déjà envisagé cette probabilité le vendredi 21 juin, lors d’une visite à Courrières, dans la circonscription du Pas-de-Calais où elle mène sa campagne pour sa réélection. Elle pense que si un «blocage politique» se présente, la démission pourrait être la seule issue pour le président afin de potentiellement sortir d’une crise politique. Cependant, elle a clairement spécifié qu’elle ne sollicite pas cette solution, mais qu’elle fait simplement une constatation. Emmanuel Macron «fera exactement ce qu’il désire et ce que la Constitution lui permet de faire», a-t-elle ajouté.
Le président du Rassemblement National (RN), Jordan Bardella, a envisagé dimanche dans le JDD la possibilité d’une majorité relative. Il a déclaré qu’il accepterait de prendre la position de Premier Ministre uniquement si le RN obtient une majorité absolue, car sans elle, il serait vulnérable à une motion de censure et serait contraint d’abandonner après quelques jours. Bardella a intensifié la pression sur le président de la République en insistant sur le fait que ce dernier devrait envisager de démissionner dans ce contexte. « C’est lui qui a créé cette situation, c’est lui qui a provoqué cette dissolution », argumente-t-il.
Emmanuel Macron n’a pas tardé à réagir, excluant dans sa « Lettre aux Français » toute possibilité de démission, indépendamment du résultat de l’élection. « Vous pouvez compter sur moi pour agir en tant que votre président jusqu’en mai 2027, protégeant constamment notre République, nos valeurs, respectant le pluralisme et vos choix, à votre service et à celui de la Nation », a-t-il écrit à ses « chers compatriotes ».
Il n’est pas inhabituel pour Emmanuel Macron d’affirmer qu’il ne compte pas démissionner du poste de Président de l’Elysée, même face aux défis des élections législatives. Il ne s’est pas non plus abstenu d’évoquer une cohabitation potentielle avec un gouvernement qui pourrait être issu d’un parti différent du sien. Sa crédibilité internationale face à sa position potentielle affaiblie après le 7 juillet a été mise en question lors de la conférence de presse du 13 juin au G7 en Italie. Sa réponse soulignait la connaissance des dirigeants étrangers de la constitution française, bien que la délégation des pouvoirs en politique étrangère se base plus sur la tradition que sur la loi. La lecture de la partie restante de l’article, soit 59,9%, est réservée aux abonnés.
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