Au cours d’une visite de campagne à Avignon pour soutenir Malika Di Fraja, candidate du parti au pouvoir, le Premier ministre Gabriel Attal s’est trouvé engagé dans un vif débat avec Raphael Arnault, l’adversaire « insoumis ». Cette confrontation a été révélée par une vidéo publiée par une journaliste de TF1 sur X. Arnault, qui est sur la liste « S » de la police, indiquant qu’il pourrait poser une menace à la sécurité nationale, avait été convoqué par la police judiciaire à cause d’un tweet qu’il avait posté le 7 octobre et supprimé depuis, qui déclarait : « La résistance palestinienne a lancé une offensive inédite contre l’État colonial d’Israël. »
En s’adressant à l’Agence France-Presse, Arnault a déclaré que son tweet avait été supprimé en raison des « terreurs manifestées le 7 octobre », ce qui a conduit à des malentendus sur son message. Cependant, le porte-parole de la Jeune Garde antifasciste est actuellement ciblé par le parti au pouvoir et le Rassemblement national.
Dans la vidéo, M. Attal critique sévèrement le candidat «insoumis», déclarant: «Compte tenu des propos violents et des menaces que votre mouvement, la Jeune Garde, adresse à nos citoyens, vous n’êtes pas en position de donner des conseils sur la lutte contre l’extrémisme. Par vos paroles, vous alimentez l’extrême droite.»
Arnault a rétorqué en exprimant son souhait que le Premier ministre « appelle à voter pour le Nouveau Front populaire en cas de second tour contre le RN ». Cela n’a cependant pas empêché Attal de poursuivre ses critiques contre le militant antifasciste, et par extension contre le Nouveau Front populaire.
Dans une conversation intense, M. Arnault a été critiqué pour ne pas reconnaître le Hamas en tant qu’organisation terroriste, selon les informations de la personne avec qui il discutait. En réponse, M. Arnault a assuré qu’il ne soutenait pas le Hamas. Plus tard, sur le réseau social X, il a exprimé sa déception envers la première rencontre avec le premier ministre à Avignon, citant son agressivité et l’interruption constante de ses tentatives pacifiques de dialogue, y compris lorsqu’il interrogeait l’action insuffisante du gouvernement contre l’extrême droite.
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