Xavier Bertrand, président de la région des Hauts-de-France et de Nous France, bien qu’il ne soit pas candidat aux législatives, s’implique néanmoins dans la campagne électorale. Il a récemment rendu visite à une ferme à Renescure, dans le Nord, pour partager un moment convivial avec un groupe d’agriculteurs, soulignant que la région abritera bientôt une cité de la bière. Cette visite avait également pour but de soutenir Jean-Pierre Bataille, ancien membre de l’UMP et des Républicains, qui se présente dans la 15e circonscription du département en tandem avec Valentin Belleval, son collègue de Hazebrouck. Bien que Bataille refusent d’être associé au camp présidentiel, il s’agit d’instaurer une alliance entre « les républicains de droite », dans le but de défaire le député du Rassemblement national, Pierrick Berteloot, élu en 2022. Bertrand avertit les agriculteurs que le choix se fait entre Bataille et le Rassemblement national, soulignant la détermination de Bataille face à l’inaction du Rassemblement national.
Celui qui se targue toujours d’avoir vaincu deux fois Marine Le Pen pour la direction de la région est convaincu que les responsables du RN dévoilent progressivement leur « manipulation ». Il fait notamment référence à Jordan Bardella qui a récemment révisé plusieurs idées longtemps avancées par le parti d’extrême droite. Selon lui, ce n’est plus seulement la politique du « et en même temps » d’Emmanuel Macron, c’est également celle du « dans un second temps » de Bardella, qui commence déjà à justifier l’inaction par l’idée que « vous savez, on ne peut pas tout faire en même temps ». Il les connait bien ces dirigeants, et estime qu’ils sont bons lorsqu’il s’agit de contester, mais sont totalement incompétents pour gouverner.
Xavier Bertrand a également répondu au journal Le Monde à propos de l’inculpation de trois adolescents pour un crime haineux et des actes de violences antisémites à Courbevoie. Il estime qu’il importe d’identifier ceux qui ont instillé cet antisémitisme auprès de ces jeunes. Pour lui, l’antisémitisme est un péril global qui affecte toute la société. Il cite les parents, le système éducatif, les médias sociaux et souligne l’importance d’appliquer les sanctions du code pénal qui sont déjà assez dures envers les mineurs mais pas assez appliquées. Il insiste sur le fait que cette situation ne peut plus durer, et ajoute que contrairement à ce que certains pourraient croire, les extrêmes comme le RN ou le LFI n’ont pas de solutions à apporter. Il exprime ces sentiments alors qu’il ne reste que dix jours avant le premier tour des élections législatives.
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