Dans une démarche déroutante, le président de la République a ordonné la dissolution de l’Assemblée nationale le dimanche 9 juin, suite à la victoire écrasante du Rassemblement national lors des élections européennes. Des élections parlementaires anticipées sont prévues pour les dimanches 30 juin et 7 juillet. Le Monde vous invite à suivre les négociations en cours et le lancement de la campagne électorale en direct.
Lors du journal de 13 heures sur TF1, mardi, Eric Ciotti, le leader du parti Les Républicains, a exprimé son souhait de former une coalition avec le Rassemblement national et ses candidats. Selon lui, une force doit émerger pour contrer l’inertie du macronisme et l’amplitude de la menace des insoumis. Cette déclaration a suscité une vague d’indignation et de demandes de démission au sein de son parti.
Les négociations menées par les partis de gauche ont abouti à un accord préliminaire le lundi. Le Parti socialiste (PS), le Parti communiste français (PCF), Les Ecologistes, et La France insoumise (LFI) ont affirmé, peu après 22h30 lundi soir, leur volonté de soutenir des candidats uniques dans chaque circonscription dès le premier tour des prochaines élections législatives. Ils prétendent mener « un programme de rupture ».
Parallèlement, à l’extrême droite, renforcée par les élections européennes de dimanche, la journée de lundi a également été le théâtre de discussions et de négociations. Marine Le Pen et Jordan Bardella ont rencontré Marion Maréchal (Reconquête !), mais aucune décision définitive n’a été prise, comme l’a précisé le président du Rassemblement national.
Retrouvez le résumé du dimanche et du lundi ici. Vous retrouverez l’ensemble de nos analyses, reportages, et tribunes sur le sujet de la dissolution et des prochaines élections législatives en suivant ce lien.
Pour aller plus loin, nous vous proposons le récit de l’annonce surprise de la dissolution de l’Assemblée nationale par l’Elysée.
Suite à la dissolution de l’Assemblée nationale, une tension sans précédent règne dans le pays, avec un délai de trois semaines pour éviter un scénario catastrophique. Marion Maréchal et Marine Le Pen, figures politiques notoires, orchestrent publiquement leur alliance. Tandis que le premier ministre, Gabriel Attal, s’est étrangement absenté juste avant le lancement des législatives, suscitant des analyses et des questionnements. Cette dissolution a également suscité des préoccupations graves parmi les maires de banlieue, qui expriment des sentiments d’insécurité et de peur. De plus, le chef de l’Etat, par ses actions, pourrait accélérer sa propre chute et par la même occasion, emporter le pays dans sa descente. En ce qui concerne le calendrier électoral, les dates des élections législatives ont été fixées.
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