Le mardi 4 juin, l’Assemblée Nationale a été témoin d’une série d’événements tumultueuses orchestrés par la députée La France Insoumise (LFI) Rachel Kéké. Reproduisant l’acte de son confrère Sébastien Delogu de la semaine précédente, Kéké a soulevé un drapeau palestinien. Répondant à cette action, la séance a été interrompue momentanément. En début de débats, des députés verts, communistes et « insoumis » avaient daigné revêtir du noir, du rouge, du blanc et du vert, les teintes du drapeau palestinien, en guise d’appui au peuple palestinien.
La présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet, a fait remarquer que l’Assemblée nationale est un lieu de délibérations démocratiques où les discours parlementaires sont exclusivement verbaux. En réaction à cette situation, les députés des Républicains (LR) et de Renaissance ont entouré leur écharpe tricolore.
L’atmosphère est devenue tendue lorsque Kéké, habillée de rouge, de vert, de blanc et de noir, a levé un drapeau palestinien. Braun-Pivet a alors décidé d’une réprimande « sur le siège », qu’elle a inscrite dans le procès-verbal – la sanction la plus sévère selon le règlement de l’Assemblée qu’elle peut imposer à sa discrétion. Elle a ensuite suspendu la séance. Suite à cela, les députés ont tous chanté une Marseillaise. Après ces représentations, la session a été en mesure de continuer tranquillement.
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