Les candidats principaux aux élections européennes ont récemment répondu aux interrogations du domaine agricole concernant les subventions de la Politique Agricole Commune (PAC), l’écologie et le libre-échange. Une des questions clés posée lors d’une rencontre à Paris était si l’attribution des aides de la PAC devrait être basée sur le nombre d’hectares cultivés ou sur le nombre de personnes travaillant sur l’exploitation.
Notons que près d’un tiers du budget de l’Union européenne (UE) est réservé à la PAC. La France est le premier bénéficiaire de ce budget, recevant plus de 9 milliards d’euros par an en raison de son statut de puissance agricole majeure de l’UE.
Les futurs membres du Parlement européen devront déterminer le devenir de ces fonds agricoles : continueront-ils d’être aussi considérables, devraient-ils être accordés sous condition de respecter des normes environnementales, faut-il renégocier les accords de libre-échange, est-il nécessaire de mettre en place de nouveaux mécanismes pour assurer des prix équitables ou soutenir le démarrage des jeunes agriculteurs ?
Ces problématiques ont gagné en importance suite à la crise qui a touché le monde rural au début de l’année, soulignant une « défiance de l’agriculture envers l’Europe », comme l’a noté Arnaud Rousseau, leader de la FNSEA, le premier syndicat agricole français. Le patron de la FNSEA souligne l’importance d’interroger les responsables des questions agricoles des listes majeures aux européennes, lors de cette audition organisée par plusieurs organisations agricoles et le centre de recherche de Sciences Po Cevipof.
Les opinions divergent concernant les aides directes de la PAC, qui sont actuellement largement basées sur la taille des exploitations agricoles. Christophe Clergeau, du PS-Place publique, a suggéré une évolution vers « des subventions pour l’emploi et l’utilité écologique ». Toutefois, Céline Imart, deuxième sur la liste Les Républicains (LR) et productrice de céréales, a défendu la nécessité de maintenir l’aide à l’hectare pour assurer la compétitivité de nos fermes.
Jérémy Decerle, de la liste macroniste Renaissance et éleveur, n’a pas proposé de mettre fin à l’aide à l’hectare, mais suggère que le déclenchement des aides repose sur le « nombre de travailleurs dans l’exploitation ». Gilles Pennelle, de la liste Rassemblement national, a suggéré pour sa part de rediriger les aides agricoles de la PAC vers la modernisation et l’expansion de nos exploitations, faisant confiance à la technologie.
Le pacte vert européen, un ensemble de textes destinés à atteindre les nouveaux objectifs climatiques de l’UE, a été beaucoup critiqué lors des manifestations d’agriculteurs. Claude Gruffat, de la liste Europe-Ecologie-Les Verts, a cependant refusé de laisser le monde agricole face à une société civile qui pourrait, dans une dizaine ou une quinzaine d’années, être confrontée à une explosion des pollutions environnementales devenues ingérables.
De l’autre côté, Reconquête!, la liste des partisans de Zemmour, propose d’éliminer le lien entre les subventions de la PAC et le respect de nouvelles normes environnementales. Olivier Cleland, leur représentant et exploitant agricole, insiste sur le fait que les fermiers « ont toujours su s’adapter » aux défis climatiques. Les accords de libre-échange ont également été abordés. Marina Mesure de La France Insoumise a notamment plaidé pour « la sortie de tous les accords actuels » tandis que divers candidats ont proposé des clauses miroirs, une procédure exigeant que les produits importés soient conformes aux mêmes normes que celles imposées aux agriculteurs européens.
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