Le dimanche après la mort par balle d’un homme à Dumbéa, le procureur de Nouméa a émis un communiqué pour clarifier les détails de l’incident. Selon lui, le 24 mai 2024, un officier de police hors service avait accompagné son coéquipier à l’hôpital territorial du Médipôle pour des raisons privées. Ils ne portaient pas d’uniformes et n’étaient pas en service officiel.
Leur voyage a été entravé par des embouteillages, et ont donc hésité à continuer. Un ambulancier les a encouragés à le suivre pour faciliter le passage. À l’approche d’un troisième barrage, leur voiture a été bloquée par trois autres véhicules. Ils ont essuyé des jets de pierres d’une foule de 40 à 50 personnes se rapprochant de façon agressive.
Le chauffeur a alors quitté la voiture, s’est identifié et a commencé à sommer la foule. L’officier, assis sur le siège passager, a observé un homme s’approcher avec un objet long et frapper violemment la vitre du côté passager, qui s’est brisée. Voyant l’homme se préparer à frapper à nouveau, l’officier a crié « police, police », avant de tirer une seule fois avec son arme de service, le blessant mortellement au thorax.
Le juge a souligné que « plusieurs marques sur la voiture indiquaient clairement des impacts de pierres » et a précisé qu’une analyse d’une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux a identifié un homme au sol, inconscient, avec peut-être un sabre d’abattis sous le bras qui pourrait être la victime décédée.
Un policier a été inculpé dimanche pour « homicide volontaire aggravé par l’utilisation d’une arme » et placé en garde à vue.
Hier, la ministre adjointe chargée des affaires d’outre-mer, Marie Guévenoux, a insisté sur le fait qu’il était « crucial de comprendre qu’aucune intervention de la police n’a entraîné la mort de personnes ».
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