Valéry Giscard d’Estaing, décédé le 2 décembre 2020 à 94 ans pendant la crise sanitaire, avait opté pour une /disparition discrète sans cérémonie nationale. Cependant, le lundi 27 mai, à l’occasion du 50e anniversaire de son investiture présidentielle, un évènement commémoratif a été organisé par la Fondation Valéry-Giscard-d’Estaing, en collaboration avec l’Institut de France. Cela a permis d’offrir une plateforme aux figures politiques actuelles et passées pour lui rendre un hommage unanime, bien qu’il n’ait pas été apprécié en son temps.
Durant cet évènement, « VGE », qui gardait une rancœur envers Jacques Chirac pour avoir précipité sa défaite face à François Mitterrand, avait dit : « J’ai jeté la rancune à la rivière ». Mais ce n’était pas le cas de Nicolas Sarkozy. L’ancien président a saisi cette occasion pour dire sa vérité, en opposant les qualités de Giscard à celles de Chirac. Il a particulièrement raconté comment Giscard avait été « délicat' » et bienveillant pendant son divorce avec Cécilia, montrant de l’empathie malgré ceux qui le connaissaient depuis « bien longtemps », comme Chirac, ne lui ont pas offert autant de soutien.
Dans un commentaire mordant à l’égard de François Hollande, Nicolas Sarkozy a exprimé son indignation concernant la manière dont il a été traité lors de la transition du pouvoir. Il a déclaré que cet événement lui rappelait la dure sortie de Giscard, générant en lui un sentiment de haine et de rancœur, et le rapprochant ainsi de Giscard.
D’un autre côté, Edward Philippe, inspiré par le gouvernement de Giscard, juge le style de direction d’Emmanuel Macron comme impulsif. Il a montré son admiration pour la « rationalité », une caractéristique forte de l’ancien président Giscard. De plus, il a élogieusement mentionné l’approche de Giscard à la Constitution, notant que ce dernier ne gouvernait pas de manière monarchique, avait un petit cabinet et ne rencontrais pas ses ministres régulièrement. En soulignant la différence entre présider et gouverner, Edward Philippe semble sceptique à l’égard du style de leadership vertical et omniprésent de Macron. Il reste encore plus de 35% de cet article à lire. Seuls les abonnés peuvent en lire davantage.
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