Le 26 avril a démarré de manière chaotique pour Raphaël Glucksmann. Le candidat en tête de liste aux élections européennes pour le Parti Socialiste (PS) et Place Publique a défendu la direction de Sciences Po lors de son entretien du matin avec Apolline de Malherbe sur BFM-TV, affirmant qu’elle avait le droit de débloquer le campus, occupé par les étudiants pro-palestiniens. Cependant, alors qu’il se dirigeait au Printemps de Bourges dans un van, cet ancien élève de rue Saint-Guillaume s’est rendu compte de la gravité de sa bévue. Emporté par sa campagne, il n’avait pas noté l’intervention des forces policières. Les images de CRS armés et casqués, évinçant des élèves de l’école, se multipliaient sur les chaînes d’information.
Sa déclaration s’est vite transformée en une erreur politique. Olivier Faure, le premier secrétaire du PS, l’a contredit en stipulant sur la plateforme sociale X que « les CRS ne devraient pas être envoyés pour expulser des étudiants pacifiques ». La France Insoumise (LFI) s’est réjouie de cette situation. Antoine Léaument, le député de l’Essonne, s’est moqué de la situation, la trouvant « difficile à suivre ». Entouré par son équipe dans le van, Glucksmann se demandait s’il fallait rectifier son message. Ils ont décidé de ne pas réagir et d’attendre que la controverse s’estompe. Le 7 mai, lors d’une entrevue sur Europe 1, Glucksmann a fait marche arrière, affirmant qu’il ne fallait pas « expulser des étudiants parce qu’ils manifestent ».
Raphaël Glucksmann fait face aux constantes attaques de LFI depuis des mois, ajoutées à celles de l’extrême droite et du cercle présidentiel, qui ne manquent jamais de lui mettre des bâtons dans les roues. Tout en augmentant son avance sur le reste de la gauche, il menace de renverser la candidate de Renaissance, Valérie Hayer. « C’est une campagne plus rude qu’en 2019, mais, paradoxalement, je la gère mieux », partage Glucksmann. Réalisant son faible rendement à l’oral en cette année-là, il a engagé un vieil ami à ses côtés, un metteur en scène de théâtre qui est souvent vu à ses côtés lors de ses nombreux voyages.
En opposition à Marine Le Pen, Glucksmann s’est assuré le soutien de l’ex-premier ministre, Lionel Jospin, qui a déjà voté pour lui en 2019. Le mercredi 22 mai, ils ont ensemble parcouru les rues du 18ème arrondissement, distribuant des tracts aux passants, sous le regard des caméras. L’ancien défenseur de la « gauche plurielle » a félicité son « cap clair » sur l’Europe et a exprimé son plaisir que Glucksmann « offre un espoir » à « une gauche démocratique » qui a besoin de « se renouveler » face à « l’extrême ».
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